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Article publié le : 19/05/2023
Qu’il ait accès ou non à l’extérieur, le chat est prédisposé à des maladies spécifiques plus ou moins graves. Parmi les principales, des maladies infectieuses telles que la leucose (FeLV), la péritonite infectieuse féline (PIF), l’immunodéficience féline (FIV, aussi appelée « Sida du chat »), le coryza... Que faire pour le protéger ? Des vaccins et/ou des traitements existent.
Le chat, qu’il sorte ou non, est concerné par le coryza, une maladie pouvant être mortelle. Cela se traduit par des infections des voies respiratoires supérieures.
De nombreux microbes et virus en sont responsables. A cela s’ajoutent des bactéries pouvant être à l’origine de complications.
Du point de vue des symptômes, on pourra observer des écoulements au niveau du nez et des yeux, ces derniers pouvant être gonflés ; une fièvre, des éternuements, de la toux…
Le recours à des antibiotiques, voire des aérosols sont les traitements à mettre en place. Mais il existe un vaccin, qui constitue la meilleure des prévention. Il peut être combiné ou non avec une valence visant à prévenir la chlamydia, une autre maladie d’origine bactérienne que le chat peut développer et qui touche surtout les félins vivant en communauté (élevages, pensions... Elle se caractérise par une conjonctivite. Les chats atteints de coryza y sont particulièrement prédisposés.
On appelle l’immunodéficience féline (FIV) le « Sida du chat », car cette maladie qui compte parmi les principales maladies infectieuses du félin, s’apparente au VIH chez l’humain : elle est à l’origine d’un syndrome d'immunodéficience acquise.
Il existe pour détecter rapidement les chats atteints des tests réalisés chez le vétérinaire.
Si le risque de transmission du chat à l’Homme est nul, il en va tout autrement pour les chats entre eux. Les symptômes ne sont pas flagrants du fait qu’ils s’apparentent à d’autres maladies.
Aucun traitement ne permet d’éradiquer complètement et définitivement le virus responsable du FIV chez le chat. Il faudra traiter les éventuelles maladies opportunistes et infections qui apparaîtraient. A noter que le chat peut être porteur sans pour autant développer la maladie. Il existe un vaccin aux États-Unis, mais dont l’efficacité n’est pas démontrée.
Mortelle, la FeLV est une maladie virale grave entraînant une immunodéficience (affaiblissement du système immunitaire).
Elle très répandue chez le chat. Une raison pour laquelle il est important de le faire vacciner dès son plus jeune âge puisque cette protection existe en matière de protection et de prévention. Le vaccin se montre très efficace.
A noter qu’elle est parfois confondue avec le FIV (« Sida du chat ») ; ce sont deux maladies différentes. La FeLV s’apparente davantage à une leucémie avec là aussi la possibilité pour les chats d’être porteurs sans présenter immédiatement de symptômes, voire ne jamais déclarer la maladie. Les puces, le sang, la salive en sont les vecteurs. Les symptômes sont variés (manque d’appétit, faiblesse, fièvre , troubles respiratoires, troubles digestifs…).
Un test que le vétérinaire peut pratiquer rapidement permet de savoir si le chat eest atteint ou pas.
L’une sèche, l’autre dite humide, telles sont les deux formes que peut revêtir cette maladie chez le chat qui touche en priorité les plus jeunes, avec des prédispositions davantage marquées chez certaines races : Ragdoll, Abyssin, Birman, Bengal... Elle est grave et mortelle.
La maladie pour laquelle les signes sont souvent peu caractéristiques peut évoluer vers la péritonite infectieuse féline (VPIF), une forme pathogène causée par un coronavirus.
Le typhus du chat, aussi appelé panleucopénie féline - cause d’une mortalité importante -, est dû à un parvovirus (virus pathogène). Ce dernier se développe dans l’intestin, la moelle osseuse.
Le typhus du chat est très résistant dans l’environnement et est très contagieux entre chats : ceux non vaccinés, errants et ceux déjà infectés. La chatte gestante peut également transmettre cette maladie aux fœtus qu’elle porte, par l’intermédiaire du placenta.
Il est important de faire vacciner son chat contre cette maladie, quel que soit son âge et son mode de vie, donc y compris les chats d’intérieur. Car nous pouvons véhiculer le virus qui en est responsable, comme sous nos chaussures, nos vêtements, des objets souillés que nous aurions manipulé, entre autres.
Et d’autres maladies chez le chat...
Parmi les maladies auxquelles les chats sont prédisposés existent également le fibrosarcome félin qui se présente sous forme de tumeurs cutanées.
Il semblerait que des traumatismes à répétition en soient à l’origine. La présence de la maladie est détectée par biopsie ou encore ponction par le vétérinaire. Une chirurgie, un traitement voire une radiothérapie peuvent être mis en place. Plus tôt le fibrosarcome sera détecté et traité, plus les chances de guérison sont élevées. Cela dépend bien entendu de la lésion et de son étendue.
Le chat peut souffrir d’insuffisance rénale. Cette maladie peut être aiguë ou bien chronique et les symptômes ne sont pas caractéristiques (difficultés à uriner, augmentation de la prise de boisson, vomissements, diarrhée, léthargie…).
Une prise de sang permet au vétérinaire de confirmer le diagnostic, et d’autres examens peuvent être réalisés.
Outre la mise en place d’un traitement, une alimentation adaptée peut être préconisée. Un contrôle régulier sera nécessaire.
Le syndrome urologique félin (SUF) est dû à la formation de cristaux dans la vessie et l’urètre. Cela constitue une urgence car le pronostic est sombre si la prise en charge n’est pas rapide. Une difficulté à uriner, une douleur au moment d’uriner, une attitude « anormale » lorsque le chat est dans son bac à litière, du sang dans les urines… doivent inciter le maître à consulter le vétérinaire. Un traitement à base d’antispasmodiques et d’anti-inflammatoires sera prescrit en première intention avant de pratiquer des examens plus poussés (radiographie, échographie, analyse d’urine… Une alimentation spécifique pourra être préconisée.
Enfin le chat peut aussi souffrir de diabète, d’hyperthyroïdie. Là également, et comme pour toute autre maladie, l’assurance santé animale du chat peut permettre de faire face aux dépenses vétérinaires (consultation, examens, chirurgie, traitement, suivi, ces deux derniers pouvant être à vie) ; le budget prévention permettra quant à lui de financer les frais de vaccination le cas échéant.
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Photo : 123RF
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