La dysplasie des hanches ou des coudes est une maladie héréditaire qui peut toucher les chiens. C'est une pathologie lourde et handicapante, et le traitement est souvent chirurgical. SantéVet, leader et spécialiste de l’assurance santé chien, chat et NAC en France, est le premier et seul assureur à prendre en charge la dysplasie coxo-fémorale chez le chien.
Qu'est-ce que la dysplasie chez le chien ?
La dysplasie chez le chien est une anomalie du développement des articulations, affectant principalement les hanches et les coudes. Elle peut entraîner une mobilité réduite et des douleurs articulaires chroniques. Cette pathologie se manifeste dès le plus jeune âge, surtout chez certaines races de chiens, et a des causes génétiques. Il est essentiel de bien comprendre cette maladie afin de mieux la diagnostiquer, la traiter, et offrir à l'animal la meilleure qualité de vie possible.
Dysplasie des hanches ou coxo-fémorale
La dysplasie de la hanche, également appelée dysplasie coxo-fémorale, est l'une des formes les plus courantes de dysplasie chez le chien. Elle se caractérise par un développement anormal de l’articulation entre le fémur et l’acétabulum, la cavité de l'os iliaque où s'insère la tête du fémur. Lorsque cette articulation se développe de manière inégale ou incorrecte, cela entraîne un mauvais ajustement des surfaces articulaires, ce qui provoque une instabilité de la hanche.
Cette malformation conduit à une usure prématurée du cartilage et à de l'arthrose, rendant les mouvements douloureux. Les chiens atteints de dysplasie des hanches peuvent montrer une raideur dans les membres postérieurs, une boiterie, ou des difficultés à se lever après avoir été couchés longtemps. À long terme, cette maladie dégénérative affecte considérablement la mobilité de l’animal, et sans prise en charge adéquate, elle peut devenir extrêmement handicapante.
Dysplasie des coudes
La dysplasie du coude est une autre forme de dysplasie articulaire fréquente chez les chiens, mais elle affecte cette fois les membres antérieurs. Ce type de dysplasie englobe plusieurs anomalies articulaires, notamment l'incongruence articulaire (mauvais ajustement des os qui composent le coude), la fragmentation du processus coronoïde médial et l’ostéochondrite disséquante.
Tout comme la dysplasie de la hanche, celle des coudes entraîne une usure anormale des cartilages et des os, et cause des douleurs chroniques ainsi qu'une mobilité réduite. Les chiens touchés peuvent présenter des boiteries intermittentes ou persistantes des membres antérieurs. Le diagnostic de la dysplasie du coude repose sur des examens cliniques et des radiographies spécifiques permettant de visualiser l’articulation du coude.
Comment se transmet la dysplasie ?
La dysplasie est une affection génétique, ce qui signifie qu'elle se transmet des parents aux chiots. Cependant, bien qu’elle soit principalement héréditaire, d'autres facteurs environnementaux et nutritionnels peuvent aggraver ou atténuer son apparition. La surcharge pondérale durant la phase de croissance, un excès d'exercice ou un régime alimentaire inapproprié en sont des exemples.
Les chiots dont les deux parents sont atteints de dysplasie ont une forte probabilité de développer la maladie. C'est pourquoi il est important pour les éleveurs de tester les reproducteurs et de sélectionner ceux qui ne présentent pas de signes de dysplasie avant de les faire reproduire. Ainsi, même si la dysplasie est transmise génétiquement, elle peut être contrôlée et réduite dans les lignées avec des programmes d'élevage rigoureux.
Quelles sont les races prédisposées ?
Certaines races de chiens sont génétiquement plus prédisposées à la dysplasie que d'autres, en particulier les grandes races. Parmi les plus touchées, on retrouve :
- Le Berger Allemand
- Le Labrador Retriever
- Le Golden Retriever
- Le Rottweiler
- Le Saint-Bernard
- Le Dogue Allemand
- Le Mastiff
- Le Terre-Neuve
- Le Bouvier Bernois
Ces races, en raison de leur taille et de leur poids, exercent une pression plus importante sur leurs articulations, ce qui aggrave le développement de la dysplasie. Cependant, des races de plus petits chiens, comme les Bouledogues et les Caniches, peuvent aussi être affectées, bien que cela soit moins fréquent.
Quels sont les différents stades de dysplasie ?
La dysplasie articulaire est classée en plusieurs stades en fonction de la gravité de l’anomalie et des symptômes observés :
- Stade 1 (léger) : L’articulation est légèrement affectée, avec des symptômes peu prononcés. Les radiographies montrent un mauvais ajustement articulaire mineur, mais la mobilité du chien n’est pas trop réduite.
- Stade 2 (modéré) : L’usure articulaire est plus importante, avec des douleurs et une raideur plus fréquentes. Le chien présente des signes de boiterie ou des difficultés à se déplacer.
- Stade 3 (sévère) : L’articulation est gravement endommagée, l’arthrose est prononcée, et les douleurs deviennent constantes. Le chien peut être incapable de marcher sans aide.
- Stade 4 (très sévère) : À ce stade, la maladie est très avancée, avec une destruction importante de l’articulation. Le chien souffre de douleurs chroniques et sévères, et peut avoir besoin d’une intervention chirurgicale pour améliorer sa qualité de vie.
Quels sont les symptômes de la dysplasie chez le chien ou le chiot ?
Les symptômes de la dysplasie peuvent apparaître dès l’âge de 4 à 6 mois chez les chiots atteints, mais ils peuvent aussi se manifester plus tard. Les signes les plus courants sont :
- Une boiterie persistante ou intermittente, surtout après l'exercice.
- Des difficultés à se lever après s'être reposé.
- Une démarche raide ou une réticence à monter ou descendre des escaliers.
- Des difficultés à courir ou à sauter.
- Un changement de comportement dû à la douleur, comme l'irritabilité ou le refus de jouer.
- Une fonte musculaire au niveau des membres postérieurs ou antérieurs en fonction de l'articulation touchée.
Quel est le tarif des radios de dépistage de la dysplasie ?
Les radiographies sont essentielles pour diagnostiquer la dysplasie chez le chien, elles sont toujours réalisées sous anesthésie car l'animal doit être positionné de manière très spécifique. Leur coût peut varier en fonction des vétérinaires, des régions, et des examens spécifiques nécessaires. En général, une radiographie standard pour dépister la dysplasie des hanches ou des coudes coûte entre 100 et 400 euros. Cela inclut l'anesthésie, et la relecture par un spécialiste, qui prendra certaines mesures et pourra caractériser la dysplasie.
Comment soulager un chien qui a une dysplasie sévère ?
Soulager un chien atteint de dysplasie sévère implique une combinaison de traitements médicaux, des ajustements au niveau de son environnement et parfois des interventions chirurgicales. Le principal objectif est de réduire la douleur et d'améliorer la mobilité de l'animal.
Traitement médical
Le traitement médical repose principalement sur desmédicaments, comme des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour soulager la douleur et réduire l'inflammation. Les chondroprotecteurs, des compléments alimentaires qui renforcent les cartilages, sont souvent prescrits pour ralentir l’usure articulaire. La physiothérapie et l'hydrothérapie sont aussi des options efficaces pour améliorer la mobilité et renforcer les muscles autour des articulations.
Des ajustements dans l'environnement du chien, tels que des matelas orthopédiques, des rampes pour éviter les sauts, une alimentation équilibrée et une gestion stricte du poids, sont aussi essentiels pour soulager les symptômes.
Opération chirurgicale et prix
Dans les cas les plus graves, une chirurgie peut être nécessaire. Plusieurs types d'interventions existent :
- La triple ostéotomie pelvienne (TOP), une chirurgie préventive pour les jeunes chiens atteints de dysplasie légère à modérée.
- La prothèse totale de hanche (PTH), une intervention lourde visant à remplacer l'articulation de la hanche par une prothèse.
- L'arthrodèse, une opération qui consiste à fusionner les os de l'articulation pour réduire la douleur, mais au détriment de la mobilité.
Le tarif des opérations de dysplasie peut être élevé, entre 1 000 et 3 000 euros selon le type de chirurgie et la complexité de l'intervention.
Est-ce qu'un chien peut vivre avec une dysplasie ?
Avec une prise en charge adaptée, un chien peut tout à fait vivre avec une dysplasie. Les stades légers à modérés de la maladie peuvent être bien gérés avec des soins appropriés, permettant à l'animal de mener une vie active et heureuse. Dans les cas plus sévères, des opérations chirurgicales et des traitements médicaux peuvent considérablement améliorer la qualité de vie du chien. L'espérance de vie de l'animal n'est pas réduite.
Santévet prend en charge la dysplasie des hanches chez le chien !
Jusque-là, aucune compagnie d’assurance santé animale ne prenait la dysplasie en charge, celle-ci faisant partie des maladies héréditaires. Une pathologie pourtant lourde et handicapante pour les chiens qui en sont atteints. SantéVet, leader et spécialiste de l’assurance santé chien, chat et NAC, vient bouleverser les codes établis en devenant le premier assureur à prendre en charge la dysplasie coxo-fémorale.
Comme toute maladie héréditaire, la dysplasie fait partie des exclusions des contrats d’assurance santé animale. « Cette offre est donc inédite », confirme Jérôme Salord, fondateur et Pdg de SantéVet.
La décision de la prise en charge de cette pathologie handicapante pour les chiens qui en sont atteints et pénible à vivre pour leurs maîtres se fonde en premier lieu sur la volonté d’inciter les propriétaires à prendre conscience de l’importance d’un dépistage et d’un traitement précoces. « Cette offre est en faveur d’un diagnostic plus précoce de la maladie et donc d’une meilleure prise en charge », insiste encore Jérôme Salord. Il est démontré qu’une prise en charge effectuée le plus tôt possible peut augmenter significativement le bien-être des chiens atteints.
Concrètement, pour bénéficier des modalités de remboursement, la marche à suivre par le propriétaire d’un chien est simple. Il lui faut souscrire une formule (Confort+, Premium ou Optimal) avant les cinq mois du chiot et faire procéder à un dépistage précoce (avant 18 semaines) par mesure d’un indice que l’on appelle dans le jargon vétérinaire de « distraction ». Il s’agit d’une méthode de radiologie du bassin qui est placé en compression et distraction.
C’est une méthode tout à fait classique, mais qui est considérée comme étant la meilleure afin d’obtenir une lecture de hanche la plus claire et transparente possible. Une méthode jugée efficace par le corps vétérinaire à condition d’être effectuée précocement.
Ensuite, tout va dépendre des résultats obtenus, SantéVet ayant fait appel au Dr Jean-Pierre Genevois, vétérinaire, pour être lecteur officiel des radios numériques.
« Ce programme de dépistage a été développé avec huit vétérinaires du Groupe d’étude en chirurgie orthopédique de l’Afvac [Association française des vétérinaires pour animaux de compagnie, Ndlr] », précise Jérôme Salord. Il indique d’ailleurs que des formations à destination de praticiens seront organisées pour ceux qui souhaitent maîtriser la technique permettant la mesure de l’indice de distraction.
Si l’indice est inférieur à 0,5 et si la dysplasie apparaît ultérieurement, et du fait qu’elle ne sera pas considérée comme ayant un caractère héréditaire, le chiot sera pris en charge par Santévet.
Pour en savoir plus sur la prise en charge par SantéVet de la dysplasie coxo-fémorale, vous pouvez contacter l'un de nos conseillers au : 04 78 17 38 00.
SantéVet
Leader de l'assurance santé animale
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