Un Jack Russell meurt asphyxié dans un coffre de voiture

Alors que la chaleur bat son plein, le maître d’un Jack Russel Terrier, parti rejoindre des amis, a laissé enfermé son chien dans le coffre de sa voiture, sans air ni eau. Malgré l’intervention des pompiers prévenus par le voisinage alerté par les gémissements du chien, ce dernier n’a pu être ranimé. Il a été trouvé déjà mort dans sa « prison ». De quelle peine a écopé son maître ? 450 €, les éléments permettant de caratériser l'infraction pour acte de cruauté ont été déclarés... insuffisants !

Le coup de chaleur fait partie d’un des dangers N° 1 de l’été. Et l'on déplore malheureusement chaque année de nombreux décès de chiens et de chats malgré les mises engarde répétées. 

Il ne faut jamais laisser un chien enfermé dans une voiture, même stationnée à l’ombre.

Encore moins, et cela est totalement inconscient, dans le coffre d’une voiture alors que les températures battent des records.

C’est pourtant, rapporte Le Dauphiné Libéré, ce qu’a fait un touriste trentenaire originaire de Thionville.

Parti rejoindre des amis, il a tout bonnement laissé son Jack Russel terrier enfermé dans le coffre de sa voiture, une BMW… verrouillée, stationnée sur un parking d’Annecy (Haute-Savoie) proche d’un lac. La température extérieure dépasse les… 36° !

Alertés par les gémissements du chien, le voisinage a alerté les pompiers qui ont casser une vitre pour avoir accès au véhicule. Malheureusement, ils n’ont rien pu faire pour tenter de réanimer ce pauvre animal qu’ils ont trouvé déjà mort.

Un maître totalement irresponsable et impassible face à la situation

Rapidement retrouvé par les forces de l’ordre, le maître a fait peu de cas de ce triste événement ! Il s’est montré peu ému du par le drame. Il a même selon nos confrères du Dauphiné, accueilli la nouvelle avec une attitude « dénuée de sentiment et une réaction peu amène auprès des policiers ».

Le magistrat de permanence estime ne pas disposer d’éléments suffisants pour caractériser les faits !

Étrangement, alors que cet acte de cruauté passible de 2 ans de prison et de 30 000 € d'amende, car on ne peut le qualifier autrement, n’a pas retenu l’attention du magistrat de permanence qui n’a donc pas décider de placer l’homme en garde à vue, considérant ne pas disposer d’éléments suffisants pour caractériser l’infraction.

Le maître – si on peut  encore le nommer ainsi – a « simplement » écopé d’une amende de 450 € pour… atteinte involontaire à l’intégralité physique et à la vie de l’animal. Et est reparti comme il était venu.

On peut s’attendre à ce que les associations de protection animales s’indignent des faits et de la sanction, elles qui réclament un renforcement. Un renforcement des sanctions et de la répression pour maltraitance animale qu’appelle également entre autres Loïc Dombreval, vétérinaire et député (LREM) des Alpes-Maritimes, dans son rapport sur le bien-être animal remis au ministre de l’Agriculture alors en place en juin dernier. Mais cela sera-t-il suivi d’effets ?

 

SantéVet

Ensemble, prenons soin de votre animal

Photos (prétexte) : Shutterstock