Dysplasie chez le chien : causes et conséquences

La dysplasie est une maladie articulaire génétique fréquente chez certaines races de chiens. C'est une affection qui peut considérablement altérer le confort de vie de l'animal atteint. Nous allons voir dans cet article quels sont les facteurs de risque, les signes cliniques et différents moyens de dépister la maladie, ainsi que les traitements disponibles sur le marché.

Qu'est-ce que la dysplasie chez le chien ?

La dysplasie chez le chien est un terme qui décrit un développement anormal ou défectueux des tissus, en particulier dans les articulations. La forme la plus courante est la dysplasie de la hanche, où l'articulation de la hanche ne se développe pas normalement. Cela peut conduire à une mauvaise articulation et à une usure précoce du cartilage, provoquant souvent de la douleur et une diminution de la mobilité chez le chien.

La dysplasie peut également affecter d'autres articulations telles que les coudes, les genoux (rotules), et parfois même la colonne vertébrale. Les races de chiens de grande taille sont souvent plus prédisposées à la dysplasie de la hanche, bien que cela puisse également affecter les races plus petites.

Quels sont les différents types de dysplasie ?

Dysplasie coxo-fémorale (hanche)

La dysplasie des hanches est la forme la plus courantes de dysplasie chez les chiens. C'est une malformation de l'articulation de la hanche qui affecte souvent les races de grande taille. Normalement, l'articulation de la hanche est une structure complexe composée d'une cavité pelvienne (l'acétabulum) dans laquelle s'emboîte la tête du fémur.

Les surfaces articulaires sont recouvertes de cartilage, qui agit comme un amortisseur et permet un mouvement fluide. Les ligaments et les muscles environnants stabilisent l'articulation, lui permettant de supporter le poids et de permettre le mouvement du chien.

Dans le cas de la dysplasie de la hanche, le développement anormal de l'articulation provoque une laxité articulaire (perte de masse musculaire aux membres postérieurs). 

La tête du fémur et l'acétabulum ne s'emboîtent pas correctement, entraînant une friction anormale entre les os. Cette friction conduit à l'usure prématurée du cartilage, entraînant une dégénérescence progressive de l'articulation et une inflammation, ce qui provoque de la douleur et une limitation de la mobilité.

Dysplasie du coude

Chez le chien, la dysplasie ne concerne pas que la hanche, mais peut aussi toucher le coude, provoquant un développement anormal qui peut entraîner une incongruence articulaire, des frictions excessives et des lésions cartilagineuses.

Trois maladies atteignant le coude des chiens sont ainsi classées sous le terme général de dysplasie du coude puisque toutes aboutissent à une arthrose secondaire :

  • La non-union du processus anconé se voit principalement chez les chiens de grandes races. Il s’agit d’une fracture qui est sans doute le résultat d’un déséquilibre biomécanique des forces et des mouvements du coude pendant une phase de croissance rapide et provoque l’instabilité du coude. Ceci entraîne une boiterie qui se développe insidieusement entre 4 et 8 mois, voire plus tard, et le développement d’une arthrose. Un seul ou les deux coudes peuvent être atteints. Le traitement de choix consiste à intervenir chirurgicalement.
  • La non-union de l’apophyse coronoïde médiale est elle aussi responsable d’apparition d’arthrose du coude. Le traitement repose sur une arthrotomie (ouverture de l’articulation) et l’enlèvement des fragments osseux non soudés. L’amélioration des signes cliniques est alors visible, mais une arthrose secondaire continuera à provoquer une boiterie intermittente.
  • L’épicondyle huméral médial non-soudé est la troisième forme de dysplasie du coude. La maladie se rencontre chez les jeunes chiens (6 à 8 mois) de grande race. Elle provoque une douleur à la flexion du coude ou à sa palpation. Elle s’accompagne d’une tuméfaction de la zone concernée. Le traitement consiste là encore en une intervention chirurgicale.

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Quelles sont les causes de la dysplasie ?

Les causes exactes de la dysplasie chez les chiens ne sont pas complètement comprises, mais plusieurs facteurs peuvent jouer un rôle dans le développement de cette affection :

  • Facteurs génétiques : La dysplasie, en particulier la dysplasie de la hanche, est largement considérée comme ayant une composante génétique importante. Certaines races de chiens sont plus prédisposées que d'autres en raison de traits génétiques spécifiques qui influencent le développement des articulations.

  • Facteurs environnementaux : Bien que moins déterminants que les facteurs génétiques, certains aspects de l'environnement peuvent influencer le développement de la dysplasie. Par exemple, une alimentation inadéquate ou un exercice excessif à un âge précoce peuvent aggraver les symptômes chez les chiens prédisposés.

  • Croissance rapide : Une croissance rapide peut contribuer au développement de la dysplasie, en particulier chez les races de grande taille. Une croissance rapide peut causer un déséquilibre entre le développement osseux et le développement musculaire, ce qui peut affecter la stabilité des articulations.

  • Mauvaise structure corporelle : Certains chiens peuvent être anatomiquement prédisposés à développer des anomalies articulaires en raison de leur structure corporelle. Par exemple, une conformation corporelle incorrecte peut augmenter les contraintes sur les articulations.

  • Nutrition inadéquate : Une alimentation inappropriée ou déséquilibrée pendant la phase de croissance du chien peut affecter le développement osseux et articulaire, augmentant ainsi le risque de dysplasie de la hanche.
  • Excès de poids : Un excès de poids exerce une pression supplémentaire sur les articulations, ce qui peut aggraver la dysplasie de la hanche ou en accélérer la progression.

  • Influence hormonale : Les hormones peuvent jouer un rôle dans le développement des tissus et des articulations chez les chiens. Des déséquilibres hormonaux ou des conditions affectant le métabolisme hormonal peuvent potentiellement contribuer à des anomalies de développement.

La dysplasie est souvent multifactorielle, impliquant une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux

Quelles sont les conséquences de la dysplasie chez le chien ?

La dysplasie chez le chien peut avoir plusieurs conséquences qui affectent sa santé, son bien-être et sa qualité de vie :

  • Douleur articulaire : La dysplasie, qu'il s'agisse de la hanche, du coude ou d'autres articulations, est souvent douloureuse. Les chiens peuvent présenter des signes de boiterie, de raideur en se levant, ou de difficulté à monter les escaliers ou à sauter.

  • Diminution de l'activité physique : En raison de la douleur et de l'inconfort, les chiens peuvent devenir moins actifs. Ils peuvent éviter certaines activités qui nécessitent une mobilité importante.

  • Atrophie musculaire : Une utilisation réduite d'une articulation affectée peut entraîner une perte de masse musculaire autour de cette zone, ce qui peut aggraver les symptômes et rendre plus difficile la gestion de la condition.

  • Arthrose secondaire : À long terme, la dysplasie peut conduire à l'arthrose, où l'inflammation chronique de l'articulation se développe à mesure que le cartilage s'use davantage.

  • Impact sur la qualité de vie : Les chiens atteints de dysplasie peuvent avoir une qualité de vie réduite en raison de la douleur chronique et des limitations physiques. Cela peut affecter leur capacité à jouer, à interagir avec d'autres animaux ou avec leur famille, et à profiter de leurs activités quotidiennes normales.

  • Coût élevé des soins : La gestion de la dysplasie peut nécessiter des traitements à long terme, y compris des médicaments pour la douleur et l'inflammation, des thérapies physiques, et parfois même des interventions chirurgicales coûteuses.

Quelles races sont prédisposées à la dysplasie ?

Certaines races de chien, par leur taille et leur conformation, sont prédisposées à la dysplasie : 

  • Berger allemand : Cette race est souvent citée en raison de sa popularité et de la sélection génétique pour certaines caractéristiques anatomiques qui peuvent prédisposer à la dysplasie des hanches. Les lignées de travail peuvent être particulièrement touchées.
  • Labrador Retriever : Également très populaire, cette race est connue pour sa prédisposition à la dysplasie, influencée par des traits génétiques qui affectent la conformation des hanches et du coude.
  • Golden Retriever : Comme le Labrador, le Golden Retriever est une race populaire avec une prédisposition génétique à la dysplasie des hanches.
  • Rottweiler : Cette race est également connue pour être prédisposée à la dysplasie du coude en raison de sa conformation corporelle et de facteurs génétiques.
  • Ainsi que toutes les autres races de grande taille, notamment le Dogue Allemand, le Saint-Bernard, le Bouvier Bernois...

À quel âge un chien peut-il souffrir de dysplasie des hanches ou des coudes ?

La dysplasie chez le chien peut se manifester à différents âges, mais elle est souvent influencée par des facteurs tels que la génétique, la croissance rapide et la conformation corporelle :

  • Dysplasie de la hanche : Les symptômes peuvent apparaître dès l'âge de 4 à 6 mois, bien que les signes cliniques puissent ne pas être évidents avant que le chien ne devienne adulte. Les jeunes chiots peuvent montrer des signes de boiterie intermittente, de difficultés à se lever ou à monter les escaliers.

  • Dysplasie du coude : Elle peut également se manifester chez les chiots dès un jeune âge, souvent entre 4 et 8 mois. Les symptômes peuvent inclure des boiteries intermittentes, une réticence à bouger ou à jouer.

Quels sont les signes de dysplasie chez le chien ?

Les signes de dysplasie chez le chien peuvent varier en fonction du type de dysplasie (hanche, coude, etc.) et de la gravité de la condition. Voici les symptômes les plus fréquents à surveiller :

  • Boiterie : Une boiterie intermittente ou persistante est l'un des signes les plus fréquents de dysplasie chez le chien. Elle peut être plus évidente après l'exercice ou une activité physique intense.

  • Difficulté à se lever : Les chiens atteints de dysplasie articulaire peuvent avoir du mal à se lever après s'être reposés ou après avoir été couchés pendant une période prolongée.

  • Raideur ou diminution de la mobilité : Une raideur articulaire, en particulier après le repos, peut être un signe précoce de dysplasie. Le chien peut montrer une réticence à bouger librement ou à participer à des activités qu'il appréciait auparavant.

  • Réduction de l'activité : Les chiens peuvent devenir moins actifs et moins intéressés par l'exercice physique ou les jeux, en raison de la douleur et de l'inconfort associés à la dysplasie.

  • Difficultés à monter les escaliers ou à sauter : Les actions qui nécessitent une forte utilisation des articulations affectées, comme monter les escaliers ou sauter dans une voiture, peuvent devenir plus difficiles pour un chien atteint de dysplasie.

  • Changement de posture ou de démarche : Certains chiens peuvent adopter une posture anormale lorsqu'ils se tiennent debout ou marchent, cherchant à minimiser la douleur ou l'inconfort.

  • Atrophie musculaire : Une utilisation réduite de l'articulation affectée peut entraîner une perte de masse musculaire autour de cette zone, ce qui peut être visible et aggravant les symptômes de la dysplasie.

  • Réactions à la manipulation : Certains chiens peuvent montrer des signes de douleur lorsqu'ils sont touchés ou manipulés autour de l'articulation affectée.

Tous ces symptômes ne sont pas forcément caractéristiques de dysplasie, et peuvent être secondaires à de l'arthrose, une entorse, une luxation de rotule, une rupture des ligaments croisés...

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Comment diagnostiquer une dysplasie chez le chien ?

Il est primordial de diagnostiquer rapidement la dysplasie de la hanche chez les chiots présentant des symptômes ou considérés à risque, car certaines interventions ne sont plus réalisables une fois que le chiot a atteint un certain âge. 

Le diagnostic de la dysplasie chez le chien implique généralement plusieurs étapes pour évaluer les symptômes cliniques et confirmer la présence de la maladie :

  1. Examen clinique et antécédents médicaux : Votre vétérinaire commencera par recueillir des informations sur les symptômes que vous avez observés chez votre chien, ainsi que sur ses antécédents médicaux et son historique de santé.

  2. Examen physique : Un examen approfondi sera effectué pour évaluer la mobilité de votre chien, rechercher des signes de douleur à la palpation des articulations et observer sa démarche.

  3. Radiographies : Les radiographies sont essentielles pour confirmer le diagnostic de dysplasie de la hanche et du coude. Des radiographies de haute qualité peuvent montrer des anomalies dans la structure des articulations, telles que des laxités articulaires, des malformations osseuses et des signes de dégénérescence articulaire. Elles sont généralement réalisées sous anesthésie pour pouvoir positionner le chien correctement, et les radios sont ensuite envoyées pour relecture à des experts pour réaliser des mesures spécifiques et confirmer ou non la dysplasie ainsi que son stade.

  4. Autres examens d'imagerie : Dans certains cas, des examens d'imagerie avancés tels que la tomodensitométrie (CT scan) ou l'IRM peuvent être nécessaires pour obtenir des images plus détaillées des articulations et des tissus environnants, surtout si les radiographies ne sont pas concluantes ou si d'autres conditions sont suspectées.

  5. Évaluation génétique : Pour certaines races prédisposées à la dysplasie, des tests génétiques peuvent être disponibles pour identifier les marqueurs génétiques associés à la condition. Cela peut être particulièrement utile dans la gestion de l'élevage pour réduire la prévalence de la dysplasie.

Une fois le diagnostic de dysplasie établi, le vétérinaire discutera des options de traitement appropriées en fonction de la gravité de la maladie et des besoins spécifiques de votre chien. 

Quels traitements en cas de dysplasie chez le chien ?

Une fois la dysplasie des hanches confirmée, plusieurs options thérapeutiques sont envisageables en fonction de l'âge du chien au moment du diagnostic. Un rendez-vous avec un vétérinaire spécialiste en chirurgie peut être recommandée afin de discuter des avantages et des inconvénients de chaque traitement.

Santévet rembousre, sous certaines conditions, les frais vétérinaires liés à la dysplasie chez le chien. Pour en savoir plus, vous pouvez contacter l'un de nos conseillers au : 04 78 173 800. 

Opération chirurgicale

Une prise en charge chirurgicale peut être recommandée en fonction du degré de dysplasie de l'animal. Plusieurs chirurgies sont réalisables, notamment en fonction de l'âge du chien.

La symphysiodèse par exemple, est une intervention chirurgicale précoce réalisée chez les chiots âgés de 12 à 20 semaines qui consiste à fusionner chirurgicalement la symphyse pubienne, ce qui peut réduire la laxité de l'articulation de la hanche et aider à stabiliser l'articulation pendant la croissance. La symphysiodèse est généralement recommandée pour les chiots présentant un risque élevé de développer une dysplasie de la hanche, en particulier chez les races de grande taille et les races prédisposées. En réalisant la symphysiodèse à un stade précoce, il est possible de modifier la structure osseuse et de réduire le risque de développement de la dysplasie de la hanche

Traitement médical

Des médicaments peuvent être prescrits en cas de douleur et de symptômes :

  • Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : Prescrits pour réduire l'inflammation et soulager la douleur associée à la dysplasie.
  • Analgésiques : Utilisés pour contrôler la douleur, parfois en combinaison avec des AINS pour un soulagement maximal.
  • Anticorps monoclonaux : Les anticorps monoclonaux sont des protéines produites en laboratoire qui peuvent cibler les facteurs inflammatoires ou les protéines associées à la douleur articulaire chronique, aidant ainsi à réduire l'inflammation et à atténuer la sensation de douleur chez les chiens souffrant de dysplasie de la hanche, sans effet secondaire connu à ce jour. Ce type de traitement médical s'administre par injection, avec une efficacité qui dure environ 4 à 5 semaines.

Gestion conservatrice

  • Contrôle du poids : Maintenir un poids corporel idéal est crucial pour réduire la pression sur les articulations affectées.
  • Alimentation : Une alimentation équilibrée et adaptée peut soutenir la santé articulaire et aider à maintenir un poids optimal.
  • Compléments alimentaires : Des compléments à base de chondroïtine, glusocamine, oméga 3 et oméga 6 peuvent avoir des effets bénéfiques sur le cartilage.
  • Exercice : Des exercices modérés qui renforcent les muscles sans surcharger les articulations sont recommandés. Évitez les activités à fort impact comme sauter ou courir sur de longues distances.

La gestion à long terme de la dysplasie implique souvent une combinaison de plusieurs des options ci-dessus. Un suivi régulier avec votre vétérinaire est essentiel pour ajuster le plan de traitement en fonction de la réponse de votre chien et de l'évolution de la maladie.

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Quels sont les moyens de prévention de la dysplasie chez le chien ?

La prévention de la dysplasie chez le chien est compliquée car la maladie a souvent une composante génétique importante. Cependant, il existe plusieurs mesures que les propriétaires et les éleveurs peuvent prendre pour réduire le risque de dysplasie chez les chiens :

  • Sélection des reproducteurs : Choisir des reproducteurs qui ont été testés pour la dysplasie et qui ont des résultats de santé articulaire favorables peut réduire le risque de transmettre la condition à leur progéniture. Des tests tels que les radiographies pour la dysplasie de la hanche et du coude sont couramment utilisés.

  • Suivi génétique : Utiliser des tests génétiques pour identifier les marqueurs génétiques associés à la dysplasie dans certaines races peut aider à prendre des décisions éclairées lors de la sélection des reproducteurs.

  • Nutrition : Assurer une alimentation équilibrée et adaptée à chaque stade de la vie du chien peut soutenir la santé générale, y compris la santé des articulations. Les régimes alimentaires riches en antioxydants, en acides gras oméga-3 et en suppléments comme la glucosamine peuvent être bénéfiques.

  • Contrôle du poids : Maintenir un poids corporel optimal est essentiel car l'excès de poids peut augmenter la pression sur les articulations et aggraver les symptômes de la dysplasie chez les chiens prédisposés.

  • Exercice approprié : Éviter les exercices à fort impact sur les articulations, surtout chez les chiots et les jeunes chiens en croissance, notamment éviter de faire monter ou descendre votre chien des escaliers. Favoriser les activités physiques modérées qui renforcent les muscles sans stresser excessivement les articulations.

  • Mode de vie adapté : Offrir un environnement adapté et sécurisé pour votre chien, avec des surfaces de repos confortables et un accès facilité aux espaces extérieurs, peut réduire les risques de blessures articulaires.

  • Symphysiodèse : Cette chirurgie, réalisée avant les 4 mois du chiot, permet de réduire considérablement les chances d'apparition de dysplasie chez les chiens à risque.

Est-ce qu'un chien peut vivre avec une dysplasie ?

Oui, un chien peut vivre avec une dysplasie, mais la qualité de vie dépend de plusieurs facteurs, notamment de la sévérité de la condition, de la gestion appropriée et des traitements disponibles. 

Avec un traitement approprié, y compris des médicaments pour contrôler la douleur et l'inflammation, beaucoup de chiens atteints de dysplasie peuvent mener une vie confortable. Adapter l'environnement et les activités du chien peut aider à minimiser les impacts de la dysplasie. Cela peut inclure des exercices modérés, un contrôle du poids, et des ajustements dans la maison pour faciliter la mobilité.

Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour corriger ou améliorer les anomalies articulaires, ce qui peut significativement améliorer la qualité de vie du chien.

Les chiens atteints de dysplasie nécessitent un suivi vétérinaire régulier pour surveiller l'évolution de la condition, ajuster les traitements si nécessaire, et détecter toute complication précoce.

Quand faut-il faire des radios de dépistage de dysplasie ?

En fonction de l'âge du chien

  • Pour les chiots : Les radiographies de dépistage de la dysplasie de la hanche sont souvent recommandées vers l'âge de 12 à 18 mois. Cela permet de capturer le développement des hanches après la croissance initiale du chiot, mais avant qu'il ne soit complètement mature.

  • Pour les jeunes adultes : Pour les races plus grandes ou prédisposées à la dysplasie, il peut être bénéfique de répéter les radiographies à nouveau vers l'âge de 2 ans. Cela permet de vérifier si des signes de dysplasie commencent à se développer ou s'ils sont déjà présents.

  • Pour les chiens plus âgés : Les radiographies peuvent également être réalisées à tout âge si des symptômes de dysplasie sont observés, tels que boiterie, raideur, ou difficultés à se lever.

Confirmation au LOF

Certaines chiens de race, pour être confirmés au LOF, doivent faire des radiographies officielles de dépistage de dysplasie.

Reproduction

Pour sélectionner les chiens pour de la reproduction, un dépistage de dysplasie est recommandé voire obligatoire pour certaines races.

En conclusion, la dysplasie des hanches ou des coudes est une affection articulaire chronique qui est souvent d'origine génétique et qui peut sévèrement altérer le confort de vie de l'animal en absence de prise en charge.

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