La déprime chez le chat

L’interaction avec le maître sera toute aussi importante que la mise en place, si nécessaire, d’un traitement médicamenteux pris en charge par l’assurance santé animale. 

Les symptômes de la dépression chez le chat sont variés. Manque d’entrain, baisse d’appétit, insomnie, marquages urinaires, état de prostration, grattages ou léchages plus ou moins intensifs pouvant entrainer des problèmes cutanés plus ou moins sévères, absence de toilette, agressivité, troubles digestifs, etc.

Chaque cas est particulier et chaque chat peut réagir différemment à un état dépressif. 

Tout dépend en fait le stade de la maladie et également si elle est aiguë ou chronique. La dépression chez le chat peut revêtir plusieurs formes. Par ailleurs, elle peut concerner, de manière différente, aussi bien de jeunes chats que des chats seniors. 

Certaines formes de dépression peuvent, comme chez l’humain, être saisonnières, voire s’exprimer en alternance avec des périodes d’excitation dans le cas de bipolarité. 

Il est important dans un premier temps que le vétérinaire pose un diagnostic afin de s’assurer que les symptômes ne sont pas dus à une autre pathologie. 


En déterminer la cause


Une fois la dépression mise en évidence, il va falloir à la fois en trouver l’origine puis la traiter. Le vétérinaire, suivant ses compétence, pourra référer le cas vers un confrère, spécialiste du comportement. 

Santévet, spécialiste de l’assurance santé animale  - chien, chat et NAC (nouveaux animaux de compagnie) - en France rembourse les soins résultant de maladie ou d’accident, et prend aussi en charge les consultations et traitements le cas échéant mis en place par le vétérinaire comportementaliste. 

Les causes d’un état dépressif chez le chat sont nombreuses. Certains événements peuvent en être à l’origine, comme un déménagement, la perte d’un congénère ou autre animal qui cohabitait avec le chat, un séjour en pension, une hospitalisation en clinique vétérinaire, une convalescence…

Des traitements à base de psychotropes adaptés à l’animal vont permettre de traiter la dépression. Mais cela ne suffit pas. Le maître devra s’impliquer pour obtenir la guérison de son compagnon pour faire en sorte d’éliminer si tel est le cas et si cela est possible la source d’anxiété ou bien de « déconditionner » l’animal afin qu’il retrouve sa joie de vivre.  

Cela passe par des moments que devront lui être consacrés régulièrement afin de le stimuler. Le jeu est très important pour le chat, aussi bien pour lutter contre l'ennui, mais aussi l'obésité qui guette tout chat sédentaire. 

L’absence du maître pourra imposer de laisser au chat quelques accessoires afin de l’occuper. L'arbre à chat est un accessoire qui offre de nobreuses occupations au chat : y faire ses griffes, sauter, grimper... et même s'y reposer et y dormir.

On peut aussi multiplier les points de norriture en les disposant en plusieurs endroits. Comme le chat grignote et fait plusieurs petits repas par jour, cela l’incitera à se déplacer dans son « territoire ». 



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