Jo, un staffie fugueur prend le métro !

Jo, un staffie français, a fait la Une du Times ! C’est qu’en Angleterre, cette race – Staffordshire Bull terrier - est très particulièrement appréciée. On la surnomme là-bas « nanny dog », la nounou ! Un chien proche des enfants, des personnes âgées, etc. Aussi l’histoire de Jo, qui après une fugue à Paris a pris le métro et le RER avant d’être retrouvé par ses maîtres, n’a pas échappé à nos homologues anglais.

Jo, un staffie - Staffordshire Bull terrier – âgé de 15 mois, a échappé à ses maîtres en France. Lors d’une promenade dans le 12eme arrondissement de Paris (dans les jardins de Bercy), il est parvenu a fugué. Jo est un peu turbulent, il faut dire !

L’histoire est tristement banale, car de nombreux chiens échappent malheureusement à la vigilance de leur maître. Tous n’ont pas la chance de les retrouver rapidement.

Jo, grâce à la mobilisation des réseaux sociaux, a pu être récupéré. Mais quelle épopée !

Le staffie s’est en effet engouffré dans le métro parisien. Certainement un peu par hasard, un peu perdu, et en suivant la foule. Un chien qui fugue peut dans ce cas aller n’importe où.

C’est la ligne 14 du métro parisien qu’il emprunte. Une ligne automatique. Un trajet qui va le conduire jusqu’à la station « Châtelet ». Et là, Jo va descendre et… emprunter alors le RER ! Direction la Seine-et-Marne ! Il aura fallu pour cela qu’il emprunte tout de même de nombreux couloirs, escaliers voire un ascenseur… on ne le saura jamais.

Jo est identifié. Mais il ne porte pas de collier. Donc à moins de disposer d’un lecteur de puce électronique, il est difficile de pouvoir savoir au premier abord à qui il appartient.

Pour sa maîtresse, Caroline, et pour son ami, c’est l’angoisse. Les staffies « sont la cible des voleurs de chiens qui opèrent à Paris », affirme le Times qui rappelle qu’un staffie peut se vendre jusqu’à 1 800 €. Mais pour son compagnon qui le promenait en toute tranquillité, il aura fallu de quelques secondes seulement pour que Jo lui fausse compagnie. Et que l’angoisse s’installe.

Caroline va rapidement mettre en place un plan de recherche et multiplier les alertes sur les réseaux sociaux et autres sites spécialisés dans la disparition de chiens. Elle et son ami vont aussi dans le même temps quadriller de long en large le quartier de Bercy, l’endroit où Jo s’est échappé.

Parfois, il suffit d’un peu de chance. Et c’est ce qui est arrivé à Jo. Repéré par un voyageur, il l’a confié à une patrouille de police. Le chien est calme, gentil et ne fait pas preuve d’agressivité.

Un des policiers décide donc de ramener le staffie chez lui, le temps de retrouver ses maîtres. Ce qui va rapidement pouvoir se faire grâce aux annonces postées çà et là sur le Net et aux réseaux sociaux.

Moins de 24 heures après sa disparition, les maîtres de Jo seront donc contactés. On leur annonce que leur chien a été retrouvé. Et qu’il se trouve à Coutry (Seine-et-Marne). « Nous sommes allés rechercher notre chien dès jeudi soir en Seine-et-Marne », raconte Caroline aux journalistes du Parisien qui ont consacré un article à l’épopée de Jo. Elle se déclare « agréablement surprise de la chaîne de solidarité qui s’est mise en place autour d’elle sur les réseaux sociaux ».

« Les deux enfants du policier qui a retrouvé mon chien avaient l’air un peu déçus quand je suis venue le reprendre. Si Jo a des petits, ils seront pour eux », conclut-elle.

Une histoire de fugue qui finit bien. Ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas. Et qui a valu à Jo d’être cité dans le Times. Chose dont ce serait certainement passé ses maîtres. Mais qui maintenant est relayée au rang des mauvais souvenirs.

Caroline assure que désormais, elle va équipé Jo d’un collier portant un contact. Même « si les informations contenues dans les puces électroniques des animaux peuvent être lues par n’importe quel vétérinaire ». Ce sera pour elle une sécurité complémentaire.

 

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Photo : capture Twitter