Toulouse : chiens et déjections sous surveillance

Toulouse (Haute-Garonne) semble être une ville qui innove en matière de lutte contre les déjections canines. Après avoir réfléchi sur un système de repérage par satellite, voilà que la ville entend utiliser une solution… « chimique ». 



Lutter contre les déjections canines est un problème sur lequel les villes de France se penchent depuis longtemps. A Paris, est-ce dû en partie à cela, le nombre de chiens est constamment en baisse ? Est-il devenu si difficile de vivre avec un chien en ville ? 

Toulouse semble pour sa part chercher des solutions… pour le moins innovantes. Il a été question un temps de mettre en place un système de surveillance par satellite. 

La ville rose passe à la vitesse supérieure. En effet, elle souhaite tester une autre méthode. Un liquide déversé à certains endroits pour indiquer aux chiens où faire leurs besoins !

Cette expérience devrait démarrer à l’automne prochain. Elle consiste à « épandre des effluves spéciales » dans les endroits où les chiens pourront faire leurs besoins, rapporte La Charente libre.

L'adjoint du maire à la voirie et à la propreté a précisé qu'il s'agit d'un produit « qui doit attirer l'animal, l'inciter à faire ses déjections dans le périmètre prédéfini et ne pas nuire à sa santé ».  


5 tonnes de déjections canines par jour ! 


On recense dans la ville quelque 50 000 chiens et les employés de la municipalité ramassent pas moins de « 5 tonnes de déjections canines par jour sur les trottoirs ».

Ce produit utilisé doit offrir la particularité d'émettre deux types de senteurs : les unes alimentaires et les autres d'urine et d’excréments. Il est préciser que « ces effluves ne devraient pas incommoder les humains ».

Mis au point par la société Carbone Agronutrition, en collaboration avec le Laboratoire de Chimie Agro-Industrielle (INP-ENSIACET) et l'Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort, ce système fera-t-il ses preuves ? Car au-delà des chiens en eux mêmes, le problème se situe bien souvent au niveau des maîtres et de leur sens de civisme ! 

Si en tout cas ce projet porte ses fruits, cela permettrait à Toulouse de contrebalancer le dispositif en place actuellement : 60 cani-sites et caniparcs avec distributeurs et matériel pour ramasser les déjections des chiens… et PV sont distribués pour les contrevenants. Cela représenterait pour la ville un coût de 70 000 euros à l'année.

Source : lepost.fr



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