SantéVet Mag : les réponses à toutes vos questions

SantéVet répond chaque mois dans votre newsletter aux questions concernant votre chien, chat ou NAC. Posez-les de manière anonyme, nous les traiterons le plus rapidement possible.

Question #1 – je suis révolté à l’idée que l’on puisse laisser un chien enfermé dans une voiture, surtout avec les température que nous connaissons. A-t-on le droit d’intervenir si l’on est témoin d’un chien (ou autre animal domestique d’ailleurs) en détresse ?  

chien_voiture_coup_de_chaleurCe n’est pas faute de rappeler chaque année que le coup de chaleur est une urgence vétérinaire pouvant être mortelle pour les chiens, chats et NAC.

Le fait de laisser son animal de compagnie dans en voiture en pleine chaleur s’apparente à une ‘’torture’’ pour le chien, chat ou NAC que la loi sur la maltraitance animale entend normalement punir plus sévèrement.

Ce n’est malheureusement pas toujours par manque d’information que des chiens sont laissés enfermés dans des voitures.

Ainsi, on pourrait, entre autres car la liste est longue, rappeler le cas d’un Jack Russel que son maître a enfermé dans le coffre de sa voiture avant de rejoindre des amis alors que la thermomètre affichait 36° ! Et qui n’a au final écopé que d’une amende de 450 €, les éléments permettant de caractériser l'infraction cet acte de cruauté ayant été déclarés insuffisants.

Lorsque l’on est témoin de la détresse d’un animal enfermé dans une voiture, la première chose à faire est de prévenir la police, la gendarmerie ou bien encore une association de protection animale.

Ensuite, s’il est urgent d’intervenir, vous pouvez casser une vitre mais mieux vaut alors vous entourer d’au moins deux témoins et de prendre des photos. Cela est désormais rendu facile grâce aux portables.

La loi étant ainsi faite, le propriétaire d’un véhicule dont on aurait casser la vitre peut porter plainte pour dégradation du bien d’autrui ( Article 322-1 du code pénal).

Ensuite, il faut rapidement prendre en charge l’animal afin de lui apporter les gestes de premiers secours avant de le conduire en urgence chez un vétérinaire car le pronostic vital est souvent en jeu dans ces cas-là.   

Question #2 – Nous habitons en ville dans une maison disposant d’un jardin dans un quartier pavillonnaire. De nombreux chats du voisinage viennent y uriner et l’odeur d’urine est très forte. Existe-t-il un moyen de concocter soi-même un répulsif afin d’éloigner les chats ?   

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Avec la hausse des  températures que nous connaissons, cela ne fait qu’accentuer les odeurs de pipi de chat, certes désagréables.

Nous comprenons que vous souhaitez par rapport à votre chien, vos plantations mais aussi comme vous le précisez pour ne pas rendre malade ces chats non invités chez vous, vouloir utiliser un répulsif qui ne soit pas dangereux, mais efficace.

Attention à l’utilisation d’huiles essentielles qui mal utilisées peuvent être dangereuses pour les animaux de compagnie. N’utilisez pas de poivre, qui est irritant pour les muqueuses des animaux qui viendraient à les respirer.

Une recette à base d’eau additionnée de vinaigre blanc, de produits acides (bicarbonate de soude, cristaux de soude, eau gazeuse, voire écorce d’orange) peut permettre d’éloigner les chats.

Mais il n’y a pas vraiment de recette miracle même si certains propriétaires déclarent obtenir de bons résultats avec cette préparation. Il faut dire qu’il y a des chats que rien ne repoussent !

Question #3 – Nous envisageons d’adopter un cochon d’Inde mais nous avons lu que cet animal pouvait être porteur de parasites transmissibles à l’homme et nous avons une petite fille de 6 ans ? Est-ce que cela doit nous faire renoncer à notre projet ?

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Le cochon d’Inde est prédisposé à certaines maladies et peut effectivement être atteint de maladies cutanées dont certaines transmissibles à l’homme. C’est le cas notamment  de la teigne, très contagieuse.

Le cochon d’Inde, suivant son lieu d’achat comme les animaleries où l’hygiène peut être douteuse est prédisposé à cette maladie de peau due à de microscopiques champignons.

Les enfants mais aussi les personnes immunodéprimées sont les plus vulnérables.

Pour être parfaitement serein, il faut prendre très rapidement rendez-vous chez votre vétérinaire après l’achat de votre cochon d’Inde afin de s’assurer qu’il est en bonne santé et qu’il ne souffre d’aucune affection et/ou parasitose.

Si la teigne est détectée, le vétérinaire prescrira un traitement adapté, lotion ou shampoing, voire également un traitement médicamenteux à suivre sur plusieurs semaines. Chez un cochon d’Inde atteint de teigne, une mise en quarantaine est recommandée et de nonnes mesures d’hygiène : nettoyage de la cage, des accessoires, etc.

En achetant votre cochon d’Inde auprès d’un éleveur sérieux, le risque qu’il soit atteint de teigne est moins grand. Toutefois, chez les jeunes animaux, la teigne peut apparaître à la faveur d’un stress, comme lors d’un changement de lieu de vie.

Cela ne doit en aucun cas vous faire renoncer à votre achat, car les indications que vous précisez laissent à penser que les origines de votre futur compagnon sont très ‘’rassurantes’’.

 

 

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Photos : 123RF