Les maladies chez le cobaye

De nombreuses maladies peuvent être rencontrées chez le cobaye. En cas de problème, la consultation avec un vétérinaire connaissant les NAC (nouveaux animaux de compagnie) s’avèrera nécessaire afin qu’il pose son diagnostic et prescrive les traitements adaptés, ces derniers étant pris en charge par l’assurance santé animale. Tour d'horizon des principales maladies que l’on peut rencontrer chez le cobaye. 


Carence en vitamine C 

Le cobaye ne parvient pas à synthétiser sa propre vitamine C, une spécificité dans l’espèce, ce qui peut être à l’origine d’une avitaminose (carence en vitamines).

Pour l’éviter, il est nécessaire de veiller à lui donner une bonne alimentation, celle-ci devant contenir la vitamine C dont son organisme a besoin au quotidien, soit de l’ordre de 20 mg par kg et par jour. A noter qu’une carence en vitamine E est aussi possible, bien que plus rare chez le cobaye. 

Quelques signes peuvent alerter le maître en cas de carence en vitamines, l’incitant à consulter. Parmi ceux-ci : un amaigrissement, de l’apathie, une anorexie, des diarrhées, des difficultés à se mouvoir (raideurs articulaires), lésions hémorragiques. 


Infections bactériennes


Les cobayes sont prédisposés à diverses infections bactériennes. En premier lieu, la salmonellose. Une nourriture contaminée peut en être la cause. C’est en tout cas une des sources les plus souvent rencontrées. Cela peut aussi entraîner d’autres affections. Le maintien d’une cage et d’une litière propres est essentiel. 

Au rang des symptômes de cette maladie à évolution parfois lente, on peut citer la fièvre accompagnée de frissons, de la diarrhée qui peut être sanguinolente, un amaigrissement, de l’anorexie. 

Non traité à temps le pronostic vital du cobaye est engagé. Parfois, les signes sont moins probants et peuvent apparaître plus tardivement. Il est urgent de consulter le vétérinaire, qui lui seul peut poser un diagnostic, certains symptômes étant communs à plusieurs affections. 


Mammites et maladies de l’appareil reproducteur


Chez la femelle qui allaite ses petits, des cas de mammites dus aux mordillements des petits pour téter peuvent être observées. Cela impose de trouver une mère de substitution et de consulter pour soigner cette affection pouvant être mortelle. En cas de mammite, mieux vaut ne plus faire reproduire la femelle ; cela est une sage précaution. 

D’autres maladies de l’appareil reproducteur peuvent touchés la femelle cobaye : une toxémie de gestation, maladie au pronostic sombre, qui apparaît généralement à la fin de la gestation ou juste après la mise bas, des kystes sur les ovaires ou encore des tumeurs. 

A noter que le cobaye est concerné par la cystite (inflammation de la vessie) et peut aussi souffrir de la formation de calculs urinaires. Pour ces derniers, les signes peuvent être la présence de sang dans les urines ou bien d’une douleur lors des mictions. Des affections qui demandent une prise en charge rapide par le vétérinaire. 


Infections respiratoires


Virus et bactéries peuvent être à l’origine d’affections respiratoires chez le cobaye. Parmi celles-ci, le coryza. Non ou mal soigné, cette maladie peut s’étendre à d’autres organes (oreilles, poumons). Il s’agit donc d’une urgence vétérinaire qui doit être traitée au plus vite. En cas de troubles (écoulements nasals, écoulements au niveau des yeux, toux…), il faut consulter. 

Le traitement du coryza passe par une antibiothérapie. Le cobaye concerné devra être isolé afin de ne pas transmettre les germes à ses congénères s’il vit en communauté. 

Le vétérinaire fera la différence entre une atteinte par cette maladie ou une allergie, voire de l’asthme

Des yeux qui coulent peuvent pour leur part être symptomatiques d’une conjonctivite ; une inflammation de l’oreille peut être due à une otite ou bien une affection rendue responsable par la présence d’acariens ou de champignons. 

D’où l’importance d’inspecter régulièrement son cobaye afin de s’assurer de sa bonne santé. D’autres signes dans son comportement peuvent également être évocateurs d’un problème. 


Parasites externes


Puces, tiques, poux, teigne, gale (qui peut être aussi d’origine démodécique)… n’épargnent pas les cochon d’Inde. Un traitement rapide doit être mis en place après consultation du vétérinaire. A noter que certains antiparasitaires utilisés chez d’autres espèces (chien ou chat) ne conviennent pas au cobaye. D’où l’importance de ne jamais avoir recours à l’automédication.

Des atteintes de type dermatoses dues à des champignons ou bien inhérentes à une allergie sont également possibles. 

Surveillez ses dents

Le cobaye est prédisposé aux malocclusions dentaires. Une pousse anormale des dents peut être dû à une mauvaise alimentation (carences). Cette affection n’est pas à prendre à la légère, car elle empêche le cobaye de manger, ce qui est dangereux chez lui. 

De même, un manque de vitamine C ou le scorbut peuvent entraîner de graves troubles. 

Régulièrement, inspectez la dentition de votre compagnon. Cela permet notamment de s’assurer qu’il n’a aucune dent cassée. Une gêne lorsqu’il mange doit aussi alerter le maître sur la présence d’un problème et l’inciter à consulter le vétérinaire. 

 

L’assurance santé du cobaye

SantéVet, spécialiste de l’assurance santé chien, chat et NAC (nouveaux animaux de compagnie) propose une formule qui rembourse les frais vétérinaires en cas de maladies, d’accidents chez le cobaye

Cela comprend les consultations (y compris dans le cadre d’une urgence), les analyses et radiographies, les médicaments prescrits par le vétérinaire, l’hospitalisation, les chirurgies, etc. 

Le choix du vétérinaire est libre. 





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Le spécialiste de l’assurance santé chien, chat et NAC

 

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