Maltraitance sur des chiens : faits divers en série

Victor est un labrador croisé patou (un chien berger), qui malheureusement n’est pas tombé sur un maître digne de ce nom.

En effet, ce dernier l’a privé de nourriture durant trois mois avant de le défenestrer en avril dernier. Cela s’est passé à Mauléon (79). Le chien pesait alors 19 kilos et était squelettique. 


C’est une jeune gendarme, Marianne Mondon, qu’il l’a adopté finalement. Depuis, Victor a repris du poil de la bête. Il pèse aujourd’hui 40 kilos, son poil est soyeux et il a retrouvé toute sa joie de vivre. 

Sa maîtresse avoue qu’elle ne peut rien lui refuser. « Il est il est adorable, très affectueux, et c’est vrai que je le gâte beaucoup. Cet été, nous l’avons emmené avec nous dans le Var et dans les Landes en vacances où il a même fait craquer la propriétaire de l’hôtel où nous sommes descendus. Grâce à cela, nous sommes repartis avec un énorme pot de miel ! », explique-t-elle en souriant.

Victor, qui s’appelait en fait auparavant Rox, revient en fait de très loin. Après avoir été défenestré, bien que terriblement amaigri et très faible, le chien a réussi à ramper jusque devant la boutique d’un photographe. Le chien était pratiquement dans le coma.


Recueilli par une gendarme


Un passant l’a embarqué dans sa voiture et l’a conduit chez une vétérinaire. Cette dernière a placardé des affiches avec la photo de l’animal martyrisé afin de lancer un appel à témoins. Cela a permis aux policiers municipaux de remonter jusqu’au propriétaire.

Une enquête a été ensuite confiée à la gendarmerie. C’est ainsi que Victor a fait la rencontre de Marianne Mondon, sa maîtresse actuelle. L’auteur de cette maltraitance animale comparaîtra devant le tribunal.

Autre cas de maltraitance animale : une habitant de Perpignan détenait 42 chiens et 15 chats dans un état sanitaire déplorable. En novembre 2009, la SPA a été alertée par des enquêteurs et la police s’est rendue sur les lieux où avait été découvert ce triste spectacle.

Malnutrition, manque de soins… Le tribunal de proximité avait examiné l’affaire en mai dernier et l'avait mis en délibéré. Finalement, la propriétaire a été condamnée à verser 5 510 € de dommages et intérêts à la SPA nationale, 1 614 € à celle de Perpignan, 150 € à la Fondation Brigitte Bardot et 650 € pour les frais de procédure.

En outre la propriétaire devra verser 42 amendes de 50 € chacune correspondant à chaque animal maltraité. Quelques animaux en ont dû être euthanasiés, les autres placés en refuges animaliers. Des représentants de la SPA de Perpignan regrettent pour leur part que cette personne n'ait pas été interdite de posséder des animaux.


Sources : larepubliquedespyrenees.fr ; midilibre.com


Santévet

Le spécialiste de l’assurance santé chien, chat et NAC