L'essentiel
- En 2025, la santé mentale a été désignée Grande Cause nationale. Une Journée mondiale lui est consacrée tous les ans, le 10 octobre.
- 95 % des Français possédant un animal affirment que sa présence a un impact positif sur leur santé mentale, selon une étude Ipsos pour le compte de Santévet.
- Ce chiffre grimpe à 97 % chez les 18-24 ans.
- 91 % des propriétaires d'animaux déclarent qu’il les détend et réduit leur stress, tandis que 89 % estiment qu’il les aide à lutter contre la solitude.
Santé mentale : Grande Cause nationale 2025
La Journée mondiale de la santé mentale est célébrée le 10 octobre de chaque année. Elle a pour objectif de sensibiliser aux problématiques de santé mentale et à leur importance dans le monde.
En 2025, la santé mentale a été désignée Grande Cause nationale. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « la santé mentale correspond à un état de bien-être mental qui nous permet de faire face aux sources de stress de la vie, de réaliser notre potentiel, de bien apprendre et de bien travailler, et de contribuer à la vie de la communauté. Elle a une valeur en soi et en tant que facteur favorable, et fait partie intégrante de notre bien-être. »
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Selon les chiffres issus du site de l’Assurance maladie : 1 personne sur 4 va souffrir d’un trouble mental à un moment de sa vie ; 23 % des Français ont le sentiment de ne pas prendre soin de leur santé mentale dont 36 % des femmes et 38 % des 18-24 ans ; 70 % des Français cautionnent un stéréotype concernant les personnes atteintes de troubles de santé mentale ; 1 salarié sur 4 se dit en mauvaise santé mentale. |
L’impact positif indéniable de nos animaux de compagnie sur la santé mentale
Une étude* commanditée par Santévet, leader de l’assurance santé animale, auprès de l’institut Ipsos atteste du rôle primordial de la présence d’animaux de compagnie (chiens, chats) à nos côtés.
En effet, 95 % des Français possédant un animal affirment que sa présence a un impact positif sur leur santé mentale. L’enquête montre que l’animal est perçu comme une compagnie de tous les instants, un lien affectif pur, constant et dépourvu de jugement.
« Contrairement aux relations humaines parfois complexes, la relation avec un animal reste stable dans le temps », explique Jessica Serra (photo), titulaire d’un doctorat en éthologie et spécialiste de la cognition animale, en commentaire de l'étude Ipsos pour Santévet.
« Elle constitue une « bulle protectrice », un point d’ancrage face aux épreuves et aux incertitudes, tout en apportant une légèreté bienvenue grâce à ses comportements spontanés et joyeux. »
Un soutien particulier aux personnes âgées et aux jeunes générations
La présence d’un animal réduit significativement le risque de dépression chez les personnes âgées, y compris celles souffrant de déficits cognitifs, ce qu’attestent également de nombreuses études.
« C’est pour cette raison que certains Ehpad permettent aujourd’hui aux résidents de garder leur compagnon. Pour beaucoup, l’animal représente un soutien émotionnel puissant dans les étapes difficiles de la vie. »
L’impact positif de la possession d’un animal de compagnie est également à souligner chez les 18-24 ans, particulièrement exposés au stress et à la solitude : pression académique, précarité, isolement social renforcé par les réseaux.
Selon l’étude Ipsos pour Santévet, ils sont 97 % à le ressentir les bénéfices. « Pour eux, l’animal est davantage perçu comme un membre de la famille à part entière, capable de répondre à un besoin affectif fondamental. Dans un monde perçu comme instable et anxiogène, ce lien joue un rôle essentiel de soutien et de réassurance », analyse Jessica Serra.
Un rôle apaisant et réconfortant
Les propriétaires soulignent avant tout le pouvoir apaisant de leur compagnon : 91 % déclarent qu’il les détend et réduit leur stress, tandis que 89 % estiment qu’il les aide à lutter contre la solitude.
« Notre perception des bienfaits de l’animal sur la santé mentale n’est pas une vue de l’esprit », explique la spécialiste de la cognition animale.
« De nombreuses études ont mesuré d’un point de vue physiologique ses effets concrets sur notre organisme. Par exemple, le simple fait de regarder son chien dans les yeux augmente le taux d’ocytocine, aussi appelée hormone de l’attachement et du bonheur. Certaines études en imagerie cérébrale ont observé que les interactions avec un animal activent des zones du cerveau associées à la récompense, à la motivation et à l’attachement (notamment le noyau accumbens et l’amygdale), ce qui suggère un effet direct sur les circuits neuronaux impliqués dans le bien-être psychique. »
Des bienfaits physiques également
Si par ailleurs 69 % des maîtres se sentent plus en sécurité, 75 % affirment que leur animal les incite à une activité physique régulière.
« Ces moments réduisent le cortisol, l’hormone du stress, ralentissent le rythme cardiaque et abaissent la pression artérielle. À long terme, cela contribue à prévenir l’hypertension et les maladies cardiovasculaires, tout en favorisant une récupération plus rapide après un infarctus. Les promenades et les soins stimulent l’activité physique, bénéfique pour la santé cardiovasculaire et cognitive. »
« Ces interactions influencent les taux de sérotonine et de dopamine, neurotransmetteurs essentiels pour l’humeur, la motivation et le plaisir », conclut Jessica Serra.
Entre bien-être mental, réconfort et mode de vie plus actif, les animaux de compagnie s’imposent comme de véritables soutiens de la santé au quotidien. De véritables alliés pour les humains.
*Enquête réalisée en ligne par le biais du panel d’Ipsos pour Santévet du 16 au 20 janvier 2025 auprès de 2 000 Français âgés de 18 ans et plus, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Santévet
Leader de l’assurance santé animale
Photos : 123RF & DR