Expérimentation animale : 2 500 beagle saisis en Italie

A Montichiari (Italie), les biens de la société Green Hill, spécialisée dans l'élevage de chiens pour des laboratoires pratiquant la vivisection, et soupçonnée de maltraitement envers les animaux ont été saisis. 

A Montichiari, près de la ville de Brescia (nord), les biens de la société Green Hill, spécialisée dans l'élevage de chiens pour des laboratoires pratiquant la vivisection, et soupçonnée de maltraitement envers les animaux ont été saisis d'après une dépêche de l'AFP (Agence France presse).

" C'est la première bonne nouvelle de l'année et je suis heureuse qu'elle vienne d'Italie, mon pays de coeur ", a déclaré dans un communiqué Brigitte Bardot, présidente de la Fondation du même nom.

" Cet élevage de la honte doit fermer définitivement ses portes car nous n'avons pas le droit d'abandonner ces milliers de chiens à l'enfer, pauvres cobayes sacrifiés pour une science sans conscience ", a-t-elle ajouté.

Pour sa part, le président des Verts, Angelo Bonelli a demandé, " l'arrêt définitif des tortures envers les animaux et de la vivisection " alors que le Sénat étudie une disposition, approuvée par le Parlement, interdisant l'élevage de chiens, de chats et de primates pour l'expérimentation.

Le beagle, un chien malheureusement recherché

Si le beagle est si convoité et tant utilisé dans le domaine de l'expérimentation animale (souvent sans raison et alors qu'il existe aussi des méthodes alternatives), c'est qu'il est très sociable et d'une grande gentillesse.

Trop grande gentillesse même. De plus, dans l'espèce canine, ce chien aurait la formule sanguine la plus proche de celle des humains. Régulièrement, des associations de protection animale militent pour l'arrêt de son utilisation voire son élevage dans ce but, mais en vain. 




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