Dysplasie chez le chien : Santévet la prend en charge

La dysplasie des hanches ou des coudes est une maladie héréditaire qui peut toucher les chiens. C'est une pathologie lourde et handicapante, et le traitement est souvent chirurgical. Santévet, leader et spécialiste de l’assurance santé chien, chat et NAC en France, est le premier et seul assureur à prendre en charge la dysplasie coxo-fémorale chez le chien.

L'essentiel (TL;DR)

  • La dysplasie chez le chien est une maladie articulaire d’origine génétique qui touche surtout les hanches et les coudes, provoquant douleurs et diminution de la mobilité.
  • Son dépistage précoce, notamment via la mesure de l’indice de distraction avant 18 semaines, permet d’adapter la prise en charge et d’améliorer nettement la qualité de vie des chiens concernés.
  • Santévet est aujourd’hui le seul assureur à rembourser la dysplasie coxo-fémorale sous conditions, offrant ainsi un soutien important aux propriétaires confrontés à cette pathologie.

 

Qu'est-ce que la dysplasie chez le chien ?

La dysplasie chez le chien est une anomalie du développement des articulations, affectant principalement les hanches et les coudes. Elle peut entraîner une mobilité réduite et des douleurs articulaires chroniques. Cette pathologie se manifeste dès le plus jeune âge, surtout chez certaines races de chiens, et a des causes génétiques.

Il est essentiel de bien comprendre cette maladie afin de mieux la diagnostiquer, la traiter, et offrir à l'animal la meilleure qualité de vie possible. La dysplasie des hanches du chat existe également.

Dysplasie des hanches ou coxo-fémorale

La dysplasie de la hanche du chien, également appelée dysplasie coxo-fémorale, est l'une des formes les plus courantes de dysplasie chez le chien. Elle se caractérise par un développement anormal de l’articulation entre le fémur et l’acétabulum, la cavité de l'os iliaque où s'insère la tête du fémur. Lorsque cette articulation se développe de manière inégale ou incorrecte, cela entraîne un mauvais ajustement des surfaces articulaires, ce qui provoque une instabilité de la hanche.

Cette malformation conduit à une usure prématurée du cartilage et à de l'arthrose canine, rendant les mouvements douloureux. Les chiens atteints de dysplasie des hanches peuvent montrer une raideur dans les membres postérieurs, une boiterie, ou des difficultés à se lever après avoir été couchés longtemps. À long terme, cette maladie dégénérative affecte considérablement la mobilité de l’animal, et sans prise en charge adéquate, elle peut devenir extrêmement handicapante.

Dysplasie des coudes

La dysplasie du coude chez le chien est une autre forme de dysplasie articulaire fréquente, mais elle affecte cette fois les membres antérieurs. Ce type de dysplasie englobe plusieurs anomalies articulaires, notamment l'incongruence articulaire (mauvais ajustement des os qui composent le coude), la fragmentation du processus coronoïde médial et l’ostéochondrite disséquante.

Tout comme la dysplasie de la hanche, celle des coudes entraîne une usure anormale des cartilages et des os, et cause des douleurs chroniques ainsi qu'une mobilité réduite. Les chiens touchés peuvent présenter des boiteries intermittentes ou persistantes des membres antérieurs. Le diagnostic de la dysplasie du coude repose sur des examens cliniques et des radiographies spécifiques permettant de visualiser l’articulation du coude.

Santévet prend en charge la dysplasie des hanches chez le chien !

Jusque-là, aucune compagnie d’assurance santé animale ne prenait la dysplasie en charge, celle-ci faisant partie des maladies héréditaires. Une pathologie pourtant lourde et handicapante pour les chiens qui en sont atteints. Santévet, leader et spécialiste de l’assurance santé chien, chat et NAC, devient le premier assureur à prendre en charge la dysplasie coxo-fémorale.

La décision de la prise en charge de cette pathologie handicapante pour les chiens qui en sont atteints et pénible à vivre pour leurs maîtres se fonde en premier lieu sur la volonté d’inciter les propriétaires à prendre conscience de l’importance du diagnostic précoce. Il est démontré qu’une prise en charge effectuée le plus tôt possible peut augmenter significativement le bien-être des chiens atteints.

 

Concrètement, pour bénéficier des modalités de remboursement, la marche à suivre par le propriétaire d’un chien est simple. Il lui faut souscrire une formule (Confort+, Premium ou Optimal) avant les 18 semaines chiot et faire procéder à un dépistage précoce (avant 18 semaines) par mesure d’un indice que l’on appelle « indice distraction ». Il s’agit d’une méthode de radiologie du bassin qui est placé en compression et distraction. Il n'y a pas de délai de carence pour ce cas-là.

C’est une méthode tout à fait classique, mais qui est considérée comme étant la meilleure afin d’obtenir une lecture de hanche la plus claire et transparente possible. 

Ensuite, tout va dépendre des résultats obtenus. Santévet fait appel à un vétérinaire spécialisé dans la relecture de ce type de radio. Si l’indice est inférieur à 0,5 et si la dysplasie apparaît ultérieurement, et du fait qu’elle ne sera pas considérée comme ayant un caractère héréditaire, les frais liés à la dysplasie seront pris en charge par Santévet.

 

chiot rottweiler herbe

Combien coûte la prise en charge d'une dysplasie de la hanche chez un chien ?

Voici une estimation des coûts pour la prise en charge de la dysplasie de la hanche chez le chien :

Poste de dépense Coût sans assurance
Consultation vétérinaire 35–60 €
Radiographies + sédation 100–250 €
Traitement médical (anti-douleurs, anti-inflammatoires) 20–60 €/mois
Ostéotomie correctrice (TPO/DPO) 1 100–1 600 €
Prothèse totale de hanche 2 500–4 000 €
Hospitalisation post-opératoire 100–300 €
Rééducation / physiothérapie 40–70 € la séance
Contrôles post-opératoires 40–80 € par visite

 

Comment se transmet la dysplasie ?

La dysplasie est une affection génétique, ce qui signifie qu'elle se transmet des parents aux chiots. Cependant, bien qu’elle soit principalement héréditaire, d'autres facteurs environnementaux et nutritionnels peuvent aggraver ou atténuer son apparition. La surcharge pondérale durant la phase de croissance, un excès d'exercice ou un régime alimentaire inapproprié en sont des exemples.

L'avis de Santévet : Les chiots dont les deux parents sont atteints de dysplasie ont une forte probabilité de développer la maladie. C'est pourquoi il est important pour les éleveurs de tester les reproducteurs et de sélectionner ceux qui ne présentent pas de signes de dysplasie avant de les faire reproduire. Ainsi, même si la dysplasie est transmise génétiquement, elle peut être contrôlée et réduite dans les lignées avec des programmes d'élevage rigoureux.

Quelles sont les races prédisposées ?

Certaines races de chiens sont génétiquement plus prédisposées à la dysplasie que d'autres, en particulier les grandes races. Parmi les plus touchées, on retrouve :

  • Le Berger Allemand
  • Le Labrador Retriever
  • Le Golden Retriever
  • Le Rottweiler
  • Le Saint-Bernard
  • Le Dogue Allemand
  • Le Mastiff
  • Le Terre-Neuve
  • Le Bouvier Bernois

Ces races, en raison de leur taille et de leur poids, exercent une pression plus importante sur leurs articulations, ce qui aggrave le développement de la dysplasie. Cependant, des races de plus petits chiens, comme les Bouledogues et les Caniches, peuvent aussi être affectées, bien que cela soit moins fréquent.

Quels sont les différents stades de dysplasie ?

La dysplasie articulaire est classée en plusieurs stades en fonction de la gravité de l’anomalie et des symptômes observés :

Stade Description Signes cliniques
Stade 1 (léger) Atteinte articulaire discrète, mauvais ajustement articulaire mineur visible à la radiographie. Symptômes très discrets, mobilité quasi normale.
Stade 2 (modéré) Usure articulaire plus marquée. Raideur, douleurs plus fréquentes, boiterie, difficultés à se déplacer.
Stade 3 (sévère) Dégâts articulaires importants, arthrose avancée. Douleurs constantes, mobilité très réduite, difficulté à marcher sans aide.
Stade 4 (très sévère) Destruction articulaire majeure. Douleurs chroniques intenses, incapacité fonctionnelle, chirurgie souvent nécessaire.

 

chiot labrador gazon

Quels sont les symptômes de la dysplasie chez le chien ou le chiot ?

Les symptômes de la dysplasie peuvent apparaître dès l’âge de 4 à 6 mois chez les chiots atteints, mais ils peuvent aussi se manifester plus tard. Les signes les plus courants sont :

  • Une boiterie persistante ou intermittente, surtout après l'exercice.
  • Des difficultés à se lever après s'être reposé.
  • Une démarche raide ou une réticence à monter ou descendre des escaliers.
  • Des difficultés à courir ou à sauter.
  • Un changement de comportement dû à la douleur, comme l'irritabilité ou le refus de jouer.
  • Une fonte musculaire au niveau des membres postérieurs ou antérieurs en fonction de l'articulation touchée.

Quel est le tarif des radios de test de la dysplasie ?

Les radiographies sont essentielles pour diagnostiquer la dysplasie chez le chien, elles sont toujours réalisées sous anesthésie car l'animal doit être positionné de manière très spécifique. Leur coût peut varier en fonction des vétérinaires, des régions, et des examens spécifiques nécessaires. En général, une radiographie standard pour dépister la dysplasie des hanches ou des coudes coûte entre 100 et 400 euros. Cela inclut l'anesthésie, et la relecture par un spécialiste, qui prendra certaines mesures et pourra caractériser la dysplasie.

Comment soulager un chien qui a une dysplasie sévère ?

Soulager un chien atteint de dysplasie sévère implique une combinaison de traitements médicaux, des ajustements au niveau de son environnement et parfois des interventions chirurgicales. Le principal objectif est de réduire la douleur et d'améliorer la mobilité de l'animal.

Traitement médical de la dysplasie des hanches

Le traitement médical repose principalement sur des médicaments, comme des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour soulager la douleur et réduire l'inflammation. Les chondroprotecteurs, des compléments alimentaires qui renforcent les cartilages, sont souvent prescrits pour ralentir l’usure articulaire. La physiothérapie et l'hydrothérapie sont aussi des options efficaces pour améliorer la mobilité et renforcer les muscles autour des articulations.

Des ajustements dans l'environnement du chien, tels que des matelas orthopédiques, des rampes pour éviter les sauts, une alimentation équilibrée et une gestion stricte du poids, sont aussi essentiels pour soulager les symptômes.

Opération chirurgicale et prix

Dans les cas les plus graves, une chirurgie peut être nécessaire. Plusieurs types d'interventions existent :

  • La triple ostéotomie pelvienne (TOP), une chirurgie préventive pour les jeunes chiens atteints de dysplasie légère à modérée.
  • La prothèse totale de hanche (PTH), une intervention lourde visant à remplacer l'articulation de la hanche par une prothèse.
  • L'arthrodèse, une opération qui consiste à fusionner les os de l'articulation pour réduire la douleur, mais au détriment de la mobilité.

Le tarif des opérations de dysplasie peut être élevé, entre 1 000 et 3 000 euros selon le type de chirurgie et la complexité de l'intervention.

Est-ce qu'un chien peut vivre avec une dysplasie ?

Avec une prise en charge adaptée, un chien peut tout à fait vivre avec une dysplasie. Les stades légers à modérés de la maladie peuvent être bien gérés avec des soins appropriés, permettant à l'animal de mener une vie active et heureuse. Dans les cas plus sévères, des opérations chirurgicales et des traitements médicaux peuvent considérablement améliorer la qualité de vie du chien. L'espérance de vie de l'animal n'est pas réduite.

Foire aux questions - Dysplasie des hanches

Combien de temps un chien peut-il vivre avec une dysplasie de la hanche ?

La dysplasie n’a pas d’impact direct sur l’espérance de vie. Un chien peut vivre normalement si la maladie est dépistée tôt et correctement prise en charge. Les traitements médicaux, la gestion du poids et, si nécessaire, la chirurgie permettent de conserver une qualité de vie satisfaisante.

Est-ce que l'assurance chien rembourse la dysplasie de la hanche ?

Oui, mais uniquement chez Santévet et sous conditions. La prise en charge n’est possible que si le chien est assuré avant 18 semaines et qu’un dépistage précoce par indice de distraction est réalisé avant cet âge. Si l’indice est inférieur à 0,5, les frais liés à la dysplasie seront remboursés si elle apparaît plus tard.

Est-ce qu'il y a un délai de carence ?

Non. Pour la dysplasie coxo-fémorale dépistée précocement selon le protocole indiqué (avant 18 semaines), il n’y a pas de délai de carence chez Santévet.

Est-ce que le test de dépistage est obligatoire ?

Oui. Pour que Santévet puisse prendre en charge la dysplasie, le dépistage précoce par indice de distraction doit être réalisé avant 18 semaines. Sans ce test, la pathologie est considérée comme héréditaire et ne peut pas être remboursée.

Est-ce que les promenades sont déconseillées chez les chiens dysplasiques ?

Non, les promenades ne sont pas interdites. Elles doivent cependant être adaptées : sorties régulières mais courtes, évitant les efforts violents, les sauts et les terrains glissants. Une activité modérée aide à préserver la mobilité et à limiter la fonte musculaire.

Est-ce qu'un chien avec une dysplasie des hanches a une espérance de vie réduite ?

Non. La dysplasie n'affecte pas l'espérance de vie. Avec un traitement adapté, un contrôle du poids, et éventuellement une chirurgie dans les formes sévères, un chien dysplasique peut vivre aussi longtemps qu’un chien non atteint.

Pour conclure, la dysplasie est une affection sérieuse, souvent douloureuse, qui peut profondément affecter la mobilité et le bien-être des chiens concernés. Grâce au dépistage précoce, à une prise en charge adaptée et aux options thérapeutiques actuelles, il est aujourd’hui possible d’offrir à ces animaux une vie confortable et active. Avec la prise en charge proposée par Santévet, les propriétaires disposent enfin d’un soutien concret pour anticiper, traiter et mieux gérer cette maladie invalidante.

 

Santévet

Leader de l'assurance santé animale

Photo : 123rf