Tarifs vétérinaire et assurance : Que Choisir enquête

Dans son n° de février 2012, Que Choisir publie une enquête sur "Les tarifs vétérinaires ". On y apprend pourquoi les disparités de tarifs existent dans cette profession. Il y est aussi question de l’assurance santé animale et de Santévet, leader de l'assurance santé chien et chat en France. 

Dans son n° 500 (février 2012), le magazine Que Choisir publie un long article sur "Les tarifs vétérinaires : la santé n’a pas de prix". Un dossier qui explique pourquoi les disparités de tarifs existent dans cette profession et donne des chiffres précis. Il y est aussi question de l’assurance santé animale. Jérôme Salord, fondateur et Président directeur général de Santévet, a été interrogé par le mensuel. 

L’enquête de Que Choisir sur le prix de la santé chez les animaux de compagnie* revient en premier lieu sur les Français et leur « amour » pour les animaux domestiques : chiens, chats en tête mais aussi NAC (nouveaux animaux de compagnie), parmi lesquels 3 millions de rongeurs. 

Le secteur de l’animal de compagnie représentait « 3,8 milliards d’euros en 2010 et portait 50 000 emplois, selon la Fédération nationale des métiers de la jardinerie », souligne l’article. Parmi eux, les vétérinaires sont bien entendu « le visage le plus connu des possesseurs d’animaux », poursuit Que Choisir. « Ils lui rendent visite en moyenne 1,54 fois par an, une fréquence qui augmente avec l’âge. » 

Effectivement, les dépenses vétérinaires – qui comptent pour 11 % dans les dépenses dans le budget global, contre 72 % pour l’alimentation et 17 % pour les accessoires – ont augmenté de 72 % ces dix dernières années.

D’après Une étude menée par SantéVet (dans ce dernier dossier également), il ressortait qu’un animal assuré va en moyenne 2,9 fois chez le vétérinaire par an (contre 1,54 fois pour un animal non assuré). Le panier moyen des dépenses s’établit quant à lui en moyenne à 121 € pour un animal assuré, contre 68,63 € pour un animal non assuré.


La région parisienne reste la plus chère



« Et ces visites sont loin d’être inutiles, l’espérance de vie de nos quadrupèdes ne cessant d’augmenter », argumente Que Choisir

Pour mener cette enquête, le magazine de consommation a ‘’prospecté’’ 1 260 professionnels afin d’établir un tour d’horizon des tarifs de base pratiqués par les 10 275 vétérinaires exerçant seuls ou en clinique. Un tableau comparatif par acte et par région renseigne sur les tarifs constatés. 

Il en ressort, globalement, que les tarifs moyens varient d’une région à l’autre. Le coût des actes vétérinaires sont libres (lire notre dossier : Actes vétérinaires : les tarifs en question). Et c’est en région parisienne qu’ils sont les plus élevés, le Nord-Ouest étant considéré par Que Choisir comme étant « meilleur marché ». 

Cette différence de tarifs s’expliquent en grande partie par les charges incombant aux cabinets vétérinaires. Marc Veilly, membre de l’Ordre des vétérinaires interrogé dans le cadre de l’enquête de Que Choisir, précise d’ailleurs que ces professionnels de la santé animale « ne roulent pas sur l’or par rapport à d’autres professions ». C’est même selon Dominique Béchu de l’école vétérinaire de Toulouse, « la profession libérale avec la plus faible profitabilité ». 

Comparant des actes en médecine humaine et animale (1 500 € pour une hernie discale chez un chien contre 4 000 chez un homme), Marc Veilly précise encore que « les gens ne se rendent pas compte du prix de la santé que lorsqu’il la paient. »


Tarifs vétérinaires : pas de flambée des prix depuis 1997


Depuis la dernière même enquête de Que Choisir le constat fait état d’une constance dans les tarifs vétérinaires : aucune flambée des prix mise en avant comparée à 1997, leur hausse étant inférieure à celle de l’inflation. 

La comparaison des tarifs vétérinaires reste toujours possible rappelle aussi le mensuel. « Mais il ne faut pas oublier que choisir un vétérinaire ne se résume pas à sortir sa calculette : c’est aussi une question de confiance », conclut le dossier.

Pour les maîtres très attachés à leurs compagnons… leur santé n’a pas de prix, comme le souligne le titre de ce dossier. 

* Que Choisir, n° 500, février 2012. 

Assurance santé animale : poser les bonnes questions

Ce dossier sur la santé de nos compagnons aborde naturellement l’assurance santé animale. « Tous les jours, on voit passer des factures à plus de 2 000 € », y explique Jérôme Salord, fondateur et Président directeur général de SantéVet, interrogé par le magazine Que Choisir qui précise que « SantéVet est devenue le leader [de l’assurance santé animale] avec 100 000 contrats signés. »

Si le marché de l’assurance santé chien et chat est resté confidentiel jusqu’au milieu des années 2000, les mentalités commencent à changer. Les maîtres savent qu'avec une bonne assurance santé animale, ils pourront faire face aux imprévus et faire soigner leurs compagnons. Malheureusement, rappelle Que Choisir, on estime à 250 000 le nombre d’animaux euthanasiés chaque année en France pour raison financière. 

Que Choisir rappelle qu’il est important de poser les bonnes questions et de faire attention aux restrictions en vue de souscrire une assurance santé animale en conseillant dans ce dossier les maîtres désirant souscrire un tel contrat à l’avenir. 

Les formules les moins chères, qui ne couvrent que les accidents par exemple, apparaissent comme étant loin d’être les meilleures. Les accidents ne représentent que 10 à 20 % des actes pratiqués, analyse le dossier. 

C’est pour cela que SantéVet ne propose pas ce type de contrat : « Nous ne voulons pas proposer un contrat qui ne sert jamais », déclare encore Jérôme Salord au mensuel. Et « chez SantéVet, les remboursements liés à des accidents n’entraînent pas d’augmentation de prime. » 




SantéVet

Le spécialiste de l’assurance santé chien, chat et NAC

 

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