Assurez-le !
Article publié le : 08/12/2020
La médecine préventive s’exerce aussi dans le domaine vétérinaire pour nos chiens et chats. Elle permet, comme son nom l’indique, de prévenir et protéger contre des maladies qui peuvent être graves et avoir de lourdes conséquences sur la santé des animaux. Parfois, la prévention confère une protection à 100 %, d’autres fois elle peut en atténuer les effets des maladies ciblées. Quelles sont les bases de la médecine préventive pour les chiens et chats ? Quels sont les traitements pour lesquels il ne faut pas faire l’impasse ? Vaccination, protection contre les parasites externes (puces et tiques principalement) et contre les parasites internes (vers) doivent être réguliers. Mais à quel rythme ? C’est votre vétérinaire qui est le mieux placé pour en décider et vous conseiller le protocole à suivre, le choix du traitement et le calendrier à mettre en place et à respecter. Car comme le dit l’adage que l’on ne répètera jamais assez : mieux vaut prévenir que guérir.
Il est essentiel de protéger nos chiens et nos chats des nombreuses maladies et des nombreux désagréments dont ils peuvent souffrir. Pour cela, la médecine vétérinaire dispose de tout un arsenal de traitements qui ont fait leurs preuves et sur lesquels il ne faut pas faire l’impasse.
La prévention repose dans un premier temps sur 3 piliers essentiels : la vaccination, les traitements contre les parasites externes et les traitements contre les parasites internes.
Bien entendu, si dès lors que votre compagnon est correctement protégé et qu’il venait malgré tout à contracter une maladie – ce qui est dans certains cas possible, même dans une forme atténuée – et qu’il est assuré, votre assurance pour chien ou votre assurance pour chat prendra en chargejusqu'à 100 % les frais vétérinaires. Ceux-ci peuvent être élevés. Ce n’est donc pas qu’une question de santé mais aussi de budget.
Par ailleurs, le forfait prévention tel que le propose SantéVet dans toutes ses formules d’assurance vous permettra de financer la vaccination, l’achat des traitements antiparasitaires externes et internes. Vous pourrez acheter certains traitements directement au comptoir de la clinique, auprès de l’équipe vétérinaire.
Se pose souvent la question du choix du traitement et de sa fréquence d’administration et/ou de renouvellement.
C’est votre vétérinaire qui, en fonction du mode de vie de votre chien ou de votre chat, vous prescrira le traitement le mieux adapté. Il vous en expliquera le fonctionnement, vous conseillera sur son mode d’utilisation, etc.
Il ne serait pas prudent par exemple d’acheter votre antiparasitaire, qu’il soit interne ou externe, n’importe où au risque, n’importe comment. Il faut retenir que l’on ne traite pas, que l’on ne protège pas un chien comme un chat. Surtout pas avec les mêmes traitements, ce qui pourrait s’avérer dangereux.
En matière de vaccination, les choses ont beaucoup évoluer dans le domaine de la médecine vétérinaire. Le rappel de vaccination, du moins contre certaines maladies, tous les ans… c’est maintenant de l’histoire ancienne !
Nous assistons depuis peu à un allégement du protocole vaccinal de nos chiens et chats qui a conduit à faire que désormais, les vaccins ne sont plus tous systématiquement à rappel annuel. 1 an, 2 ans, 3 ans : le protocole des rappels a évolué.
Lutter contre les parasites interne est primordiale. Non seulement pour la santé de votre chien ou de votre chat, mais aussi pour celle de votre entourage.
Les traitements doivent s’accompagner d’une bonne hygiène, comme en premier lieu le lavage des mains après avoir manipuler votre compagnon.
En France, nous trouvons principalement deux types de vers : les vers plats et les vers ronds. Par exemple, jusqu'à 53% des échantillons prélevés dans la terre des jardins privés en région urbaine contiennent des œufs d’ascaris.
Ces différents vers sont responsables de maladies variées parfois graves chez les chiens et chats.
Chaque animal est unique et a besoin d’une vermifugation personnalisée en fonction de son âge, de son environnement et son mode de vie.
La fréquence de vermifugation chez un chien ou un chat adulte va dépendre de ses habitudes de vie : a-t-il des contacts avec ses congénères ou d’autres animaux ? ; a-t-il accès à un jardin ? ; mange-t-il tout ce qu’il trouve en promenade ? Est-il chasseur ? ; est-il entouré d’enfants ou de personnes fragiles ? ; voyage-t-il souvent ? ; mange-t-il de la viande crue ou des abats ?... Autant de questions qui vont permettre aux vétérinaires de déterminer la fréquence de vermifugation.
Si l’animal n'est pas dans une situation à risques (séjour en chenil/pension, présence d'enfants dans la maison, chasse pour les chiens...), il est recommandé de le traiter contre les parasites internes au moins 4 fois par an afin de réduire le risque d’excrétion d’œufs.
Le réchauffement climatique est à l’origine de la présence de parasites (moustiques, insectes…) dans certaines régions d’où ils étaient auparavant absents. Une présence qui ne se cantonne pas non plus aux saisons durant lesquelles on constatait un pic.
C’est notamment pourquoi il est essentiel, comme pour les vers, de mener une lutte sans relâchement contre les hôtes indésirables qui peuvent non seulement provoquer parfois que de simples démangeaisons, comme les aoûtats par exemple, mais aussi transmettre des allergies et surtout de graves maladies aux chiens et chats. Des maladies qui pour certaines qui plus est sont des zoonoses, c’est-à-dire transmissibles à l’homme.
Les puces sont présentes 365 jours par an et « affectionnent » particulièrement nos habitations où elles apprécient la chaleur. Il n’est pas rare que les tiques se retrouvent également dans nos intérieurs, donc pas seulement dans la nature. Et pas seulement non plus à la campagne. Il devient surprenant également d’observer par exemple la présence d’aoûtats en plein hiver !
L’arsenal vétérinaire offre une grande variété de traitements efficaces (pipettes – spot-on -, cachets, sprays…) dont certains permettent une protection contre plusieurs parasites externes en même temps. Il existe par exemple des traitements luttant à la fois contre les parasites externes et certains parasites internes. Dans tous les cas, la lutte doit être régulière, tout au long de l’année, les traitements appliqués selon les recommandations de votre vétérinaire à qui vous pouvez demander conseil.
A noter qu’il y a également des parasites « propres » à certaines régions. C’est le cas du phlébotome, un minuscule insecte proche du moustique que l’on retrouve principalement dans le bassin méditerranéen et qui est responsable de la leishmaniose.
Bien entendu, la prévention passe également par d’autres facteurs à ne pas négliger : la bonne observance d’un traitement prescrit par votre vétérinaire, une inspection régulière afin de « traquer » le moindre problème, l’entretien régulier des dents, yeux, oreilles selon les besoins, bilan de santé vétérinaire…
« Mieux vaut prévenir que guérir. » Vous connaissez tous cet adage qui trouve tout son sens également chez nos animaux de compagnie et qui permettra de les garder à nos côtés en bonne santé le plus longtemps possible.
SantéVet
Ensemble, prenons soin de votre animal
Photos : 123RF / Shutterstock
Assurez-le !
Offrez à votre animal la protection qu'il mérite !
Découvrez l'assurance pour animaux de compagnie !
Assurez-le !
En savoir plusOffrez à votre animal la protection qu'il mérite !
Découvrez l'assurance pour animaux de compagnie !
Je l'assure