Miss France 2012 : Delphine Wespiser, la Belle et les bêtes

A peine élue Miss France 2012 – après avoir été Miss Haut-Rhin puis Miss Alsace en 2011, Delphine Despiser a fait part de son intérêt pour la défense de la cause animale. Mais elle n’a pas attendu pour mettre sa beauté et sa renommée au profit de cette cause. Son titre lui permet désormais de faire passer ce message qui lui tient particulièrement à cœur et fourmille de projets. 


SantéVet : D'emblée, après votre élection, vous avez fait part de votre engagement pour la protection animale. Cette cause vous a-t-elle toujours tenue à cœur ? 

Delphine Wespiser : Je pense que chaque personne naît avec un combat. Il suffit de se connaitre, de le trouver… moi ce sont les animaux. J'ai une sensibilité et une réelle empathie pour nos fidèles compagnons et je remercie l'organisation Miss France de me permettre de m'exprimer, car j'ai toujours eu des combats, des indignations et des engagements. Mais aujourd’hui, c'est avec un grand " mégaphone" que je peux m'exprimer et c'est un devoir de s'en servir !


SantéVet : Vous aviez d'ailleurs reçu les félicitations de Brigitte Bardot. Cela vous a touché ? 

Delphine Wespiser : Brigitte Bardot est une dame au très grand cœur et au courage exemplaire. C'est un grand nom dans le domaine de la protection et du respect des animaux, et j'ai été très très touchée et honorée qu'elle m'écrive et qu'elle me considère pour mes actions.


SantéVet : Vous êtes la marraine de l'opération "Ils partent avec nous". La France détient le triste record du nombre des abandons, principalement en été. Pourquoi avoir choisi de vous engager dans cette campagne ? Pensez-vous qu'il est facile de faire évoluer les mentalités et de faire prendre conscience aux maîtres de leurs responsabilités ? 

Delphine Wespiser : Je pense, tout d'abord, qu'un animal n'est pas un objet et qu'il ne s'achète pas sur un coup de tête pour faire plaisir à ses enfants. C'est un être sensible qui ressent le bien-être, la solitude, l'abandon. La première chose est de se poser les bonnes questions : avons-nous assez d'argent pour subvenir à ses besoins ? Car un chien, par exemple, coûte très cher ! Avons-nous assez d'espace ? Avons-nous assez de temps à lui consacrer et surtout savons nous aimer ? Personnellement, les plus belles vacances que j'ai passées sont celles où nous avions emmené notre chien avec nous !

« Faire changer les statuts des animaux est dans mes projets. »



SantéVet : En France, comme dans de nombreux pays, l'animal est devenu au fil du temps un membre de la famille à part entière. Pour autant, il est encore considéré comme un "bien meuble" aux yeux de la loi. Selon vous, y a-t-il encore des choses à améliorer dans le statut de l'animal ? 

Delphine Wespiser : Je suis horrifiée par cela, oui ! Une personne est un jour venue vers moi pour me proposer de soutenir un ministère de la Protection Animale afin de faire changer le statut des animaux. Cela est dans mes projets pour l'année prochaine !


SantéVet : Connaissez-vous le principe de l'assurance santé animale permettant le remboursement des frais vétérinaires - 4 % des maîtres Français ont souscrit ce type d’assurance pour leur chien ou chat, un taux plus bas que dans d'autres pays - et qu'en pensez-vous ? 

Delphine Wespiser : Je trouve cela génial, car une personne qui respecte les animaux et a de l'amour à donner ne doit pas se priver d'accueillir un animal parce que les frais de vétérinaire sont trop élevés. 


« Je suis aussi engagée dans des causes humanitaires. »



SantéVet : Que diriez-vous si on vous reprochait de vous occuper davantage des animaux, de la maltraitance animale, que des Hommes, d'autant plus que vous devez être beaucoup sollicitée par diverses associations ? 

Delphine Wespiser : Je dirais qu'il faut des personnes dans chaque type d'association, et que je suis engagée pour le maintien à domicile des personnes à mobilité réduite ainsi que pour le don du sang, qui sont des associations tournées vers l'Homme.

Propos recueillis par Claude Pacheteau


Un grand projet de chenil pour accueillir les chiens des SDF

Lors du tournoi de Roland Garros, Delphine Wespiser, interviewée par la télévision française, en a profité pour parler des causes qui la touchent. 

Elle a par ailleurs fait part d'un grand projet qui doit voir le jour d'ici à l'hiver de cette année : un chenil accueillera les chiens des SDF afin de ne pas rompre le lien si fort qui les unit.  

« Ce chenil permettra de recueillir les chiens des SDF pendant que ces derniers pourront bénéficier sereinement des soins du Samu social, d’aide dans leurs démarches administratives… sans crainte de perdre ou d'abandonner les compagnons », explique Delphine Wespiser.  « Les animaux recevront pour leur part des croquettes, des vaccins, des soins, etc. », poursuit-elle. 

D’ores et déjà, un clip d'appel aux dons a été réalisé afin de présenter ce projet. « Nous avons besoin de généreux donateurs ! », conclut Miss France 2012. 

Pour en savoir plus 

Voir le clip réalisé afin de présenter ce projet. 


Pour envoyer vos dons :  

Samu Social de Paris  - Projet "Chenil"

35, avenue Courteline  

75012 Paris

ou en ligne sur le site www.samusocial-75.fr 

 

Paypper, son « amour de chien » !

Delphine Despiser est également, dès son élection, apparue très proche de son chien répondant au nom de Paypper. Ce golden retriever est à ses côtés depuis que Miss France 2012 est âgée de 7 ans. 

Aussi, on peut concevoir que la séparation d’avec son compagnon – qu’elle appelle tendrement son « amour de chien » - due à ses nombreuses obligations lui pèse parfois. Mais elle ne rate jamais une occasion de revenir le voir et le serrer dans ses bras dès que cela est possible. Des retrouvailles d’une grande intensité ! 

« Je considère mon chien comme un membre très important de la famille », explique la belle Miss. « Bien sûr, je le vois moins, mais il m'accompagne tous les jours puisqu'il est dans mon cœur. »





SantéVet

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Photos : DR