Claude Pacheteau

Comment surmonter la perte de son chien ou de son chat

Confronté à la mort de son chien ou de son chat peut tout à fait engendrer un état de déprime chez le maître. Pleurer de chagrin son animal disparu est tout à fait normal. En prendre un autre, le moment venu, doit être laissé à la décision de chacun. Le travail de deuil est nécessaire.  

La vieillesse d’un compagnon, chien ou chat, la maladie, le dépérissement… est toujours un moment très pénible à vivre pour les maîtres. Il y a bien entendu les morts accidentelles, mais celles qui font que l’on voit son animal s’amoindrir sont aussi bouleversantes. 

Bien entendu, la question de l’euthanasie peut se poser. Lourde décision à prendre. Est-ce que l’animal souffre ? Est-il « correcte » de vouloir prolonger sa vie de quelques temps malgré son état ?… C’est à un cruel dilemme que les maîtres sont confrontés. 


L'appui et le soutien du vétérinaire


Les vétérinaires, indirectement, subissent cela très souvent. Dans leur rôle de conseils, ils peuvent préparer le maître, l’orienter dans ce choix plus que difficile. L’instant du dernier adieu est bouleversant, désarmant. Les vétérinaires, aussi « techniques » puissent-ils être dans ces cas-là, sont confrontés de plein fouet à la détresse des maîtres, à l’image de la mort. Cela n’est pas toujours facile à vivre pour eux non plus. 

Une fois la décision prise ou la disparition brutale de l’animal, les jours qui suivent sont un calvaire à vivre. Il faut écouter son cœur. Ce n’était certes qu’un chien ou un chat, mais comment oublier tant d’années de vie en commun, tant de bonheurs et de moments partagés ? 

Certains choisiront la crémation (individuelle ou collective) ou l’enterrement. Tout cela est affaire de chacun (voir encadré). C’est là que commence ce que l’on appelle le travail de deuil. Il est nécessaire. 

Il ne faut pas se renfermer. Et si une partie de l’entourage n’est pas capable de comprendre l’immense peine ressentie, il faut alors se tourner vers des personnes qui sont capables de comprendre ce que tout cela représente. 

Un état de déprime peut tout à fait s’installer après la mort d’un compagnon. De petites choses le rappellent sans cesse à ses maîtres. Un accessoire, des photos, la vue d’un autre chien ou d’un autre chat que ce soit dans la rue ou à la télévision. Il y a un énorme vide, impossible à combler. 

Pleurer de chagrin est tout à fait normal. Les animaux vivent souvent hélas moins longtemps que nous.

La question de prendre un nouveau chien ou un nouveau chat peut se faire jour. Ce n’est pas remplacer dans son cœur celui qui vient de partir. C’est vivre une autre histoire, avec un animal complètement différent. I

l est d’ailleurs conseillé de ne pas reprendre un animal qui ressemblerait trop au précédent afin d’éviter toutes malencontreuses comparaisons.  Ceci dit, certains maîtres passionnés par une race parviennent à faire la distinction entre le chiot ou le chaton nouveau venu et le compagnon disparu. 

Là aussi, le choix doit être laissé à chacun et la décision peut être plus ou moins rapide selon les cas. Le temps finit par adoucir la peine, même si elle peut tout à fait rester longtemps présente dans l’esprit des maîtres endeuillés. 

Il existe parfois aussi un enfant dans cette triste histoire. Il est toujours délicat d’aborder avec un petit la mort. Mais le problème ne doit pas être occulté. 

Enfin, lorsqu’il y a d’autres animaux dans la maison, ceux-ci aussi peuvent ou ressentir un vide, une sorte de manque, ou bien « capter » la tristesse de leur maître. Il ne faut surtout pas à ce moment-là les délaisser. 

 

Que faire du corps de son compagnon ? 

Au décès de l’animal, le maître peut choisir entre plusieurs possibilités : laisser le corps au vétérinaire pour qu’il soit conduit à l’équarrissage (cela est fortement douloureux dans l’idée), demander une crémation collective ou bien individuelle et récupérer ainsi les cendres ou bien opter pour l’enterrement. 

Il existe des cimetières pour animaux. Dans sa propriété, il est possible d'enterrer son chien où son chat (champ, jardin) à condition de respecter le règlement sanitaire et de l'enfouir à au moins un mètre de profondeur puis de le recouvrir de chaux. Il s'agit d'une tolérance pour un animal de moins de 40 kg. Mais au-delà, le propriétaire doit faire appel à l’équarrissage ou avoir recours à l’incinération.

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