Chien guide d’aveugle : troisième parrainage pour SantéVet

« Nous avons conscience du rôle des animaux pour, paradoxalement, rendre plus humaine la société. » C’est en substance ce qu’avait déclaré Jérôme Salord, fondateur et Pdg de SantéVet, spécialiste de l’assurance santé animale, en 2011 lors de la remise du premier chien guide d'aveugle parrainé par SantéVet au bénéfice de l’Association Valentin Haüy. 

« Avant d’être un mécénat, ce rapprochement avec la compagnie d’assurance pour chien et chat et notre association est un rapprochement entre personnes partageant les mêmes valeurs », avait pour sa part déclaré à la même époque Gérard Colliot, président de l’Association Valentin Haüy. Cette dernière œuvre depuis plus d’un siècle pour les aveugles et malvoyants et mène de nombreuses actions. 

2011  marquait le début du partenariat entre la compagnie d’assurance santé animale et l’Association Valentin Haüy. C’est donc le 3ème chien parrainé par SantéVet qui a été officiellement remis le 4 décembre 2013 dans les locaux parisiens de l’Association Valentin Haüy. Avec toujours les mêmes leitmotivs

Madame Gisèle Fixe, 55 ans, professeur de chant à Paris, est venue en compagnie de Galine. Une femelle labrador qui fêtera ses 3 ans en mars prochain et qui a pu bénéficier cette année pour sa formation du soutien de SantéVet. 

Cette remise a été couplée avec un second parrainage de chien guide d’aveugle financé pour sa part par la Fondation Martine Brouder : Gaïl, une autre femelle labrador qui vit désormais aux côtés de Mme Geneviève Massonnier, sa maîtresse, toutes deux également présentes. 

Chien guide : une source d'autonomie et d'épanouissement

Le même enthousiasme qu’au premier jour était palpable dans l’assistance.

Une certaine fierté que de pouvoir permettre à une personne malvoyante ou aveugle de vivre de manière autonome grâce à la présence d’un chien d'assistance. « Il n’y a pas d’épanouissement possible sans autonomie », a tenu en effet à rappeler Gérard Colliot. « Avec ‘’accessibilité’’, c’est d’ailleurs le maître mot de notre association qui existe depuis 120 ans. »

« Cela n’a pas de prix. Mais un chien guide d’aveugle a un coût », a-t-il encore tenu à souligner. En effet, formé par l’une des 10 écoles de la FFAC (Fédération française des associations de chiens guides d’aveugles), il faut en moyenne consacrer 18 000 € avant qu’un tel chien puisse être opérationnel et qu’il soit remis gratuitement à la personne avec laquelle il partagera le quotidien. Une aide précieuse, mais aussi un apport affectif qui n’est plus à démontrer. 

Un long parcours durant lequel le chien passe tout d’abord par une famille d’accueil pour sa socialisation et son éducation puis par un travail de formation auprès d’éducateurs canins pour devenir le compagnon indispensable. « Un chien qui va transformer leur vie », souligne Gérard Colliot. 

150 chiens guides remis en 13 ans

Depuis 13 ans, l’AVH a remis 150 chiens guides. Une chose qui ne serait pas possible sans le soutien des donateurs que Gérard Colliot a tenu a remercier : « Les anonymes, mais aussi ceux parfaitement identifiés », comme c’est le cas pour SantéVet, notamment.

« Rien ne se ferait sans eux et sans les dons pour cette belle cause », a poursuivit le président de l’Association Valentin Haüy. 

Une assurance santé animale à vie

« Ce partenariat s’est inscrit naturellement dans notre volonté de renforcer notre image citoyenne », a quant à lui déclaré Jérôme Salord, Pdg de SantéVet. « Et nous sommes fiers de participer à la formation de ces chiens. » 

Enfin, 
Galine bénéficiera aussi d’une assurance santé animale à vie afin de couvrir les frais vétérinaires qu’engagera sa maîtresse grâce à une couverture que SantéVet a tenu à lui offrir. 

Galine et sa maîtresse : un duo sans fausse note

Madame Gisèle Fixe (à gauche sur la photo, aux côtés de Mme Massonnier) habite à Montreuil (Seine-Saint-Denis, 93). Professeur de chant, elle doit se rendre régulièrement au Conservatoire Erik Satie dans le 7e arrondissement de Paris où elle enseigne. 

Galine, son labrador, qui l’accompagne désormais, n’est pas son premier chien guide. 5 autres ont partagé sa vie auparavant. 

« J’ai dû passer 4 mois sans chien avant de recevoir Galine », explique sa maîtresse. « Cela a été très difficile et très long. L’arrivée de Galine a véritablement été une délivrance pour moi qui suis désormais habituée à vivre aux côtés d’un chien guide. Cela n’a rien à voir avec une canne blanche dont l’utilisation n’a rien de comparable. C’est même souvent une angoisse, pas du tout un plaisir », assure-t-elle encore.

« Le chien guide apporte autonomie et bien-être », explique-t-elle. « Galine a été merveilleusement bien accueillie sur mon lieu de travail. Elle a ses élèves préférés, ses chouchous, et tout le monde l’adore et l’apprécie. »

Pas « mélomane » comme l’était sa précédente chienne – « elle vocalisait et me ‘’parlait’’ beaucoup ! » -, sa maîtresse explique que Galine attend patiemment, très sagement, que la journée de travail s’écoule avant de reprendre le chemin du retour. 

Si Madame Fixe reconnaît qu’il y a encore des progrès à faire afin de faciliter le déplacement des aveugles et mal voyants au sein des villes, elle reconnaît que depuis quelques années, de nettes améliorations sont à noter. 

Reste que, malheureusement, les chiens guides qui normalement devraient pouvoir avoir accès aux lieux publics sans aucune difficulté, sont encore trop souvent refusés. C’est entre autres le cas de certains magasins d’alimentation, comme en témoigne la maîtresse de 
Galine. Une récente enquête a mis en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés les maîtres de chiens guide et chiens d'assistance au quotidien. 

« L’endroit où je travaille est un site protégé », explique par ailleurs la maîtresse de 
Galine. « Et donc les systèmes sonores dont sont équipés de nombreux feux tricolores permettant aux aveugles et mal voyant de savoir quand traverser les rues ne peuvent pas y être installés. Franchir la place des Invalides, à Paris, qui est immense et avec la circulation, n’est vraiment pas chose facile. »

Mais le pire, ce sont certainement les taxis, « qui passent devant nous et ne s’arrêtent pas ». Alors que eux aussi ont pour obligation de prendre en charge les personnes accompagnées d’un chien guide. « Malheureusement, nous sommes dans l’impossibilité de relever leur numéro d’immatriculation. »

Mais Madame Fixe n’est pas du genre à se plaindre. « Je suis une battante. » Son état d’esprit force le respect. Toutefois, elle ne peut cacher son émotion et se déclare très touchée et « tellement heureuse de pouvoir de nouveau compter sur son chien guide. Je ne remercierai jamais assez les donateurs. Ce chien, c’est comme recevoir une Berline pour d’autres, avec laquelle ils vont se déplacer confortablement. De plus, je suis certaine que mon chien sera également bien assuré. Et pour tout cela, je remercie du fond du cœur tous les donateurs. »

A retenir

Il est déconseillé de caresser un chien guide d’aveugle lorsqu’il est au « travail » ; le chien guide sait-il quand il a le droit de faire traverser son maître aux carrefours ? ; le chien guide est-il capable de guider uniquement son maître sur des parcours qu’il connaît ? 

Pour tout savoir sur les chiens guides, consulter notre article en ligne. 

 

En savoir plus sur l'Association Valentin Haüy

L’Association Valentin Haüy est présente dans toute la France avec 110 Comités régionaux et locaux et 8 établissements. 

Association Valentin Haüy

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Chiens d’assistance, chiens auxiliaires, chiens d’accompagnement : une réduction sur les formules d’assurance santé animale

Les maîtres souhaitant souscrire une assurance santé animale pour leur chien d’accompagnement bénéficient chez SantéVet d’une remise de 15 % sur les formules d’assurance santé pour chien. 

Une réduction de 25 % est accordée aux chiens issus de l’association Handi’Chiens et Valentin Haüy.




SantéVet

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Photos : SantéVet