Originaire des monts Sar Planina à la frontière du Kosovo et de la Macédoine, ce gardien de troupeaux de moutons à la magnifique toison grise impressionne tant par son potentiel physique que par son regard intense et mobile.
Attention, il n'a rien d'un nounours ! En bon chien protecteur, totalement dévoué à son maître, le « charpla » se montre méfiant avec les étrangers.
Aussi devra-t-il être mis entre de bonnes mains, capables de le hiérarchiser et de l'éduquer avec justesse. Sinon, gare aux excès de zèle de ce chien très territorial, porté à faire la loi partout où il se déplace.
Apparemment placide, il est comme l'eau qui dort, capable de démarrer rapidement s'il juge son intervention utile.
Habitué à réfléchir avant d'agir et à prendre des initiatives, le charpla est à l'opposé du chien de Pavlov, ce robot à qui l'on fait acquérir des automatismes.
Un conseil : n'adoptez pas un chiot peu avenant, ayant peur de l'homme. Race déconseillée aux débutants.
Le maître idéal
Il pourra le faire vivre dans de grands espaces - ce chien doit vivre le « nez au vent ». Il saura le hiérarchiser précocement et l'éduquer afin de canaliser son fort instinct territorial. La relation d'obéissance est avant tout fondée sur la communication par le regard.
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Photo : Patch, élevage des Hauts de Malforêt
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