Nour-Eddine est mal voyant à 80 %. Aussi, il dispose d’un chien guide d’aveugle, Bongo, son fidèle labrador. Il a été interpellé pour non port de la uselière de son chien.
Le 14 avril dernier, alors que le jeune homme était sur le point de prendre le RER à Choisy-le-Roi pour rejoindre son domicile à Savigny-sur-Orge (Essonne) est interpelé car son chien… ne porte pas de muselière !
« Les chiens accompagnant des personnes handicapées, quel que soit le type de handicap, moteur, sensoriel ou mental, et dont les propriétaires justifient de l’éducation de l’animal, sont dispensés du port de la muselière dans les transports », précise pourtant bien l’article 53 de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005.
Bien que dans son droit, et tentant de se justifier, il a par ailleurs eu droit à un contrôle d’identité. Nour-Eddine a décidé de porter plainte auprès de tribunal de Créteil pour contrôle abusif, abus de pouvoir et discrimination. Il a également saisi la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité).
« Si je porte plainte, c’est avant tout pour alerter les services de police sur les droits spécifiques aux handicapés, qui sont rarement connus et respectés », explique le jeune homme dont les propos ont été rapportés par leParisien.fr. D’autant que ce n’est pas la première fois qu’on lui reporche l’absence de muselière de son chien-guide dans une gare.
Nour-Eddine en a profité pour dénoncer également l’attitude de certains chauffeurs de taxis : « Par deux fois on a refusé de m’embarquer à cause de mon chien ». Normalement, cela est passible d’une amende de 450 € pour refus d’embarquer discriminatoire.
Dans un autre genre, le 23, juin, France Inter rapporte la verbalisation d’un facteur qui circulait en ne tenant son vélo que d’une seule main !
Source : leParisien.fr
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