Peur du vétérinaire : diminuer le stress du chien ou chat

Les plus ''intrépides'' des chats ou des chiens peuvent changer totalement de comportement et vouer une véritable peur lorsqu’ils se retrouvent chez le vétérinaire. Peut-on les aider à surmonter ce stress ? 

Parfois, on peut être étonné par la présence d’esprit dont ils font preuve en approchant du cabinet du praticien. Cela est particulièrement visible chez certains chiens qui, à quelques mètres, vont commencer à freiner des quatre pattes ! 

Est-ce qu’ils sentent les odeurs émanant de l’endroit et qui sont propres à celles présentes dans les endroits de soins ? Reconnaissent-ils tout simplement les lieux qu’ils ont « enregistré » dans leur liste noire comme étant les moins fréquentables ? Ressentent-ils aussi tout simplement le stress de leur propre maître qui sait qu’il va devoir une fois de plus ruser… Ont-il en mémoire une mauvaise expérience, la peur provoquée par des cris ou des pleurs de congénères lors d’une précédente visite ? 

Autant de pistes possibles. Mais on ne peut pas bien souvent faire autrement. Même si ce n’est que pour un examen de routine. Comme le bilan de santé annuel, par exemple, ou encore le rappel de vaccination, qui sont des actes pouvant en partie être financés par le forfait prévention contenu dans certaines formules d’assurance santé animale (mutuelle chien et mutuelle chat). 

Que pouvons-nous faire face à un chat stressé ou à un chien peureux ? Peu de chose, mais certaines qui vont tout de même à faciliter la situation. Tout se joue en fait en amont, dès le plus jeune âge du chien ou du chat. 

N’avez-vous jamais entendu un maître dire et affirmer : « Il se laisse faire car il sait que c’est pour son bien » ? 


La socialisation : la clé d’un bon départ


L’habituer à être manipulé (y compris par des personnes étrangères au foyer) peut être une des bonnes pratiques même si elle ne garantit rien pour la suite.

De toutes les façons, cela sera très utile pour la bonne socialisation du chiot ou du chaton de manière générale. 


Soyez zen, votre chien ou chat vous le rendra  !


C’est surtout sur nous-mêmes qu’il va falloir agir : éviter de chercher à réconforter l’animal que l’on emmène chez le vétéri aire comme s’il s’agissait d’un événement insurmontable ! Eviter de trop le « chouchouter », surprotéger donc ! Parler d’une voix calme et posée. Utilisé un ton joyeux, une friandise, le jeu, le prétexte de la promenade. Et même dans la salle d’attente et dans celle de consultation ne pas se montrer soi-même stressé. 

Le résultat n’est en rien garanti à 100 % mais il ne pourra être que positif pour éviter le stress de la visite du « docteur »… un mot à ne pas apprendre à votre chat ou votre chien ! 


De vrais « éponges » ! 

Certains chiens et chats sont qualifiés de véritables « éponges ». 

Cela n’est pas péjoratif, mais veut dire qu’en fait ils sont très sensibles. Sensibles au point de ressentir nos propres émotions, nos peurs, notre stress et donc être mal à leur tour. 

Certaines races de chiens et chats sont plus sensibles que d’autres. Mais une bonne socialisation, un rapport sain avec son compagnon en le récompensant quand nécessaire et en le réprimandant au besoin, avec justesse, sans brutalité et si on l’a pris sur le fait sont quelques attitudes qui permettent d’établir une bonne cohabitation.

Une entente entre le maître et son compagnon basée sur le respect et la confiance réciproque. 





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Photos : 123rf