Obésité chez les chiens et chats : un mal européen

Un quart des propriétaires de chiens et de chats en Europe déclarent que leurs animaux sont trop gros pour leur âge et pour leur race, mais la majorité (67 %) des participants estiment que leurs compagnons sont proches de leur poids de forme.

Le cabinet YouGov, pour le compte de la marque Hill’s à l’occasion du lancement d’une nouvelle gamme d’alimentation diététique disponible chez les vétérinaires (Hill’s Prescription Diet Metabolic Advanced Weight Solution) a interrogé plus de 4 300 propriétaires d’animaux habitant en France, au Royaume-Uni, en Italie et aux Pays-Bas (représentant un échantillon des propriétaires européens) sur la manière dont ils nourrissaient leurs chiens et leurs chats. 

Cette étude a également donné lieu à des groupes de discussion réunissant une trentaine de propriétaires d’animaux, au Royaume-Uni, en France et en Italie, afin de d’affiner l’analyse. 

Un quart des propriétaires de chiens et de chats en Europe déclarent que leurs animaux sont trop gros pour leur âge et pour leur race, mais la majorité (67 %) des participants estiment que leurs compagnons à quatre pattes sont proches de leur poids de forme. 

En Italie, 29 % des propriétaires considèrent que leur chien ou leur chat est en surpoids, mais ils sont 64 % à trouver que leur animal a une ligne proche de l’idéal. Au Royaume-Uni, le quart des propriétaires estiment que leur chien ou leur chat est trop gros, tandis que 67 % des propriétaires considèrent que leurs animaux ont un poids correct.

Plus du quart des propriétaires italiens (27 %) et français (26 %) décrivent leurs animaux comme « enveloppés », alors qu’ils ne sont que 17 % dans ce cas au Royaume-Uni et 22 % aux Pays-Bas.

L’embonpoint mieux accepté chez le chat que chez le chien

En fait, personne ou presque ne souhaite avoir un animal maigre. C’est un désir qui concerne à peine 1 % des personnes interrogées : 1 % au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, 0,38 % en France.

L'embonpoint s'accepte cependant mieux chez le chat que chez le chien. En Europe, les propriétaires de chats sont plus nombreux que les propriétaires de chiens à vouloir que leur compagnon soit un peu grassouillet – 16 % des propriétaires de chats contre 9 % des propriétaires de chiens aux Pays-Bas, 15 % contre 6 % en France, 8 % contre 2 % au Royaume-Uni, 19 % contre 7 % en Italie.

Les Italiens préfèrent l’alimentation ménagère pour leurs animaux

Les Italiens sont ceux qui ont le plus tendance à nourrir leurs animaux avec des aliments cuisinés à la maison – près du quart des propriétaires de chiens et de chats italiens (23 %) leur donnent chaque jour les restes de la table familiale, alors qu’ils ne sont que 13 % en moyenne à le faire au Royaume- Uni, 8 % aux Pays-Bas et 17 % en France.

La moitié des personnes interrogées au Royaume-Uni et en Italie (49 %) se disent prêtes à aller voir leur vétérinaire pour savoir si leur animal est en surpoids, contre seulement 38 % aux Pays-Bas et 36 % en France.

Les propriétaires d’animaux britanniques sont les plus enclins à envisager une alimentation allégée pour leur chien ou leur chat, si leur vétérinaire les conseille en ce sens – ils sont 43 % à dire que c’est la bonne solution et qu’ils sont prêts à acheter immédiatement les aliments nécessaires. Ils ne sont que 39 % dans ce cas en Italie, 37 % en France et 15% aux Pays-Bas.

En France (46 %) et en Italie (54 %), les propriétaires d’animaux qui souhaitent que leurs compagnons retrouvent la ligne préfèrent continuer à distribuer des friandises à leurs compagnons tout en leur donnant des aliments de régime, alors qu’aux Pays-Bas (52 %) et au Royaume-Uni (44 %), ils continueront plutôt à les nourrir de la même façon, mais en supprimant les friandises.

Les propriétaires d’animaux semblent prêts à donner des aliments de régime à leurs chiens et chats, à condition que ce soit une expérience positive pour eux. 

C'est notamment le cas au Royaume-Uni, où la moitié (50 %) des propriétaires affirment qu’ils seraient ravis, si leur vétérinaire le leur conseillait, de donner une alimentation de régime à leur compagnon, à condition que celui-ci semble l'apprécier et qu’elle lui permette de perdre du poids. Un point de vue partagé par seulement 40 % des Néerlandais et des Italiens, et 41 % des Français.

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