Déjections canines : tout un art !




Est-ce de l’art ? Oui, de « l’art de rue », vous dirons les connaisseurs. A Brooklyn en tout cas cela fait parler. 

Des crottes de chiens recouvertes de peintures dorées deviennent des œuvres d’art.

Mais qui en est à l’origine ? La polémique a été lancée*.

Tout a commencé avec la publication par Tom Dixon, sur Instagram, d’une photo de crotte de chien.

Un artiste répondant au nom de Gold Poo NYC s’est alors manifesté. Car s’il « travaille » ce genre de sujet depuis près d’un an sans que personne n’y ait encore prêté attention, il déplore cependant que les déjections canines en question aient été détournées.


Des crottes de chiens sans strass ni paillettes


Lui utilise avec des sprays de peinture sans strass, et n'expose pas sur la rue où la photo a été prise par Tom Dixon.

« C'est quelqu'un d'autre », assure-t-il. Un autre artiste se cache donc derrière tout cela, mais il demeure introuvable. Quelle affaire !

Gold Poo ne s’intéresse pas pas exclusivement aux crottes de chien, expliquant que ce qui était au début un gag, a fini par se transformer en "symbole". « Les gens sont très superficiels et sont attirés par tout ce qui brille », précise l’artiste.

« Les graffitis ont déjà évolué au-delà des murs. L'art de rue est un mouvement qui n'est pas confiné à une galerie ou à une toile », poursuit-il. « Le but est que les gens voient les choses différemment, et prennent note du monde qui nous entoure. »

Peut-être pourrait-il venir faire un tour en France où il trouverait certainement sans peine dans certaines rues de la matière première !

Le problème des déjections canines demeure, bien que les villes aient multiplié les dispositifs : installation de canisites, distributeur de sacs, amendes aux maîtres faisant preuve d’incivilité…

En fait, partout dans le monde, on cherche des solutions. Des scientifiques de Buenos Aires, en Argentine, pensent qu'il serait peut-être possible de transformer les déjections canines en... énergies renouvelables.

La ville de Jérusalem entendait pour sa part répertorier l’ADN des chiens de la ville (quelque 11 000 a priori) afin de les recenser dans une banque de données.

Ailleurs, des récompenses sous forme de loteries ont même été mises en place, comme à Taïwan ! 

Et en France, la communauté toulousaine avait songé utiliser un système par satellite. Objectif : traquer les ordures, mais également les crottes de chiens grâce à un système de géolocalisation…

Tout un art, là aussi !

*Source : Huffington Post



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Photo : Instagram