Le standard est une référence. Il s’agit d’un texte officiel que la FCI (Fédération cynologique Internationale), chapeautant les sociétés canines qui lui sont affiliées (80 au total à travers le monde – la Société centrale canine pour la France), doit valider et approuver. Ce texte est ensuite traduit dans les langues des différents pays où il est diffusé. Le standard liste les caractéristiques morphologiques de chaque race.
Le standard du bulldog anglais a été le premier a avoir été publié dans l’histoire des races canines.
Chaque race dispose de son propre standard officiel dès lors qu’elle est reconnue par la FCI (Fédération cynologique Internationale). Ce document décrit ce à quoi doit tendre le chien idéal. Diverses indications sont données quant à sa morphologie, son aspect physique.
Généralement, on trouve également un bref aperçu historique de la race et les grandes lignes de son caractère. Les défauts rendant impropre la race en vue de la confirmation, ou bien tout simplement pour qu’un chien soit considéré comme appartenant à la race, sont listés.
Le chien parfait n'existe pas
Le chien parfait, celui répondant en tous points à ceux listés par son standard existe-t-il ? Non, mais nombreux sont ceux qui s’en approchent et c’est ce qui fait la qualité d’un cheptel, que ce soit en France ou ailleurs.
Pour le néophyte, le texte d’un standard peut sembler très précis, trop même parfois ! La marge de manœuvre permettant aux juges qui s’y réfèrent pour donner leur point de vue sur un chien existe tout de même.
Un standard peut être amené à évoluer dans le temps. Taille, poids, couleur de robe, pour ne citer que ces exemples, peuvent connaître des changements, des « aménagements ».
Les Anglais font leur mea-culpa
Chaque année se tient à Birmingham (Grande-Bretagne) la plus prestigieuse des expositions de beauté canine: la Cruft's. En 2009, coup de théâtre : un reportage diffusé sur la BBC peut de temps avant l'exposition jette le trouble sur le travail de sélection des éleveurs.
Tares génétiques, mal-être, rien ne va plus chez le chien de race. Les conséquences de ce reportage sont lourdes : après 44 années de partenariat, la marque Pedigree décide de ne plus être sponsor. Un manque à gagner qui s'estime à 1,5 millions de livres (soit environ 1,9 millions d’euros).
La BBC se désengage de la manifestation en refusant de la diffuser en direct comme elle le faisait auparavant. Puis des associations de protection animale emboîtent le pas. Ainsi, la RSPCA (Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals), placée sous le patronage de la Reine Elizabteh II, se retire également de l'exposition.
Face à ces réactions, le Kennel Club anglais (l'équivalent de notre Société Centrale canine et qui a en charge la promotion du chien de race) décide de revisiter une centaine de standards (dont certains n'appartiennent pas aux Anglais) afin de modifier les points qui pourraient être à l'origine d'hypertypes. On entend par là toute exagération morphologique à l'origine de gènes pour l'animal, de troubles, de mal-être... Un travail qui prendra un certain temps, car on ne "modifie" pas une race du jour au lendemain. Et à la condition que les éleveurs jouent le jeu.
10 groupes pour classer les racesLes races de chiens sont réparties en dix groupes, et leur appellation permet de connaître la fonction à laquelle ils se destinent, quelquefois nous renseignent sur leur morphologie ou leur type.
Les dix groupes sont les suivants :
- Groupe 1 : chiens de berger et de bouvier (sauf chiens de bouviers suisses)
- Groupe 2 : chiens de type pinscher et schnauzer, molossoïdes, chiens de bouviers suisses
- Groupe 3 : terriers
- Groupe 4 : teckels
- Groupe 5 : chiens de type spitz et de type primitif
- Groupe 6 : chiens courants et chiens de recherche au sang
- Groupe 7 : chiens d’arrêt
- Groupe 8 : chiens leveurs de gibier, rapporteurs et chiens d’eau
- Groupe 9 : chiens d’agrément ou de compagnie
- Groupe 10 : lévriers
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Photo : 123rf