Ceva, partenaire de la Fondation SantéVet Solidarité

Le laboratoire Ceva met un point d'honneur à porter une attention particulière à la relation homme-animal. C’est ce qui a convaincu Ceva à devenir partenaire de la Fondation SantéVet Solidarité, dont le but est de venir en aide aux maîtres en grande difficulté financière afin de pouvoir faire soigner leurs animaux.

Le laboratoire Ceva, connu du grand public pour la commercialisation de ces traitements naturels visant à apaiser les chiens et chats stressés, est aussi un pionnier dans le domaine de la cardiologie. Les antiparasitaires externes, la gestion de la douleur, la dermatologie font aussi partie des axes de recherches et de développement de ce laboratoire dont l’une des singularités est de porter une attention particulière à la relation homme-animal. C’est d’ailleurs ce qui a convaincu Ceva à devenir partenaire de la Fondation SantéVet Solidarité, dont le but est de venir en aide aux maîtres en grande difficulté financière afin de pouvoir faire soigner leurs animaux.

« La mission de Ceva s’inscrit dans une logique qui dépasse le cadre de l’animal », assure d’emblée Yves Mori, directeur de la Division Animaux de Compagnie du laboratoire vétérinaire Ceva (à gauche sur la photo, en compagnie de Jérôme Salord, Pdg de SantéVet et du Dr Bénédicte Gay-Bataille, vétérinaire, présidente d'honneur de la Fondation SantéVet Solidarité).

« Le principe, pour nous, est de dire qu’en soignant les animaux on prend soin des hommes. »

Le laboratoire Ceva est connu et réputé pour ses produits à base de phéromones naturelles afin de favoriser le bien-être des chiens (Adaptil) et chats (Feliway) pouvant souffrir de stress.

 

Le comportement, un axe de recherche important mais loin d’être le seul.

 

« Le comportement est un axe important pour Ceva », reconnaît Yves Mori. « Parce que cela contribue au bien-être psychologique, dans un monde urbanisé en pleine évolution et où l’animal peut subir effectivement subir des stress divers et variés. »

Mais si cet axe est important pour le laboratoire, il est loin d’être le seul.

Ceva a effectivement développé toute une gamme de traitements dans la prévention de certaines maladies vectorielles comme les zoonoses.

« Combattre les zoonoses, cela fait partie de nos valeurs », explique Yves Mori.

« Aujourd’hui, les animaux sont soumis à des pressions parasitaires. Ces parasites, outre l’aspect démangeaisons et irritation ont la capacité de transmettre des maladies graves dont certaines présentent un caractère zoonotique (transmissibles à l’homme) et sont donc susceptibles d’affecter leur propriétaire.

Ainsi un nouvel traitement antiparasitaire externes, innovant de part son spectre et son mode d’application, a été lancé en 2014 afin de les prévenir.

 

Faciliter une bonne observance des traitements

 

« Aujourd’hui, nous sommes leader dans le domaine de la cardiologie, parce que ce sont des domaines très spécifiques dans lesquels Ceva a démontré un véritable savoir-faire », indique Yves Mori.

Comme toutes les maladies de type chronique, les problèmes cardiologiques requièrent une bonne observance dans l’administration des traitements. C’est pour cela que les axes de recherche de Ceva « se sont donc portés sur des produits qui justement peuvent faciliter cette bonne observance dans le traitement. Et donc, éviter d’avoir comme en humaine avec des personnes qui poly-médicalisées, plusieurs comprimés à prendre chaque jour, pour un seul comprimé qui regroupe deux molécules , facilitant les prises et donc l’administration par les maîtres ».

Une bonne observance d’un traitement permet de ne pas avoir d’échec thérapeutique, ce qui demeure très important.

« Cela est difficile tant au niveau du propriétaire que du vétérinaire qui va prescrire un traitement », consent Yves Mori.

« Changer un traitement en cours n’est jamais facile, par exemple. C’est la même chose que l’on constate par exemple en oncologie, dans le traitement des cancers. On n’ose pas toujours changer le trainement en cours, parce que l’on se dit que cela marche bien et qu’avec un changement de médicament, même s’il est mieux que le précédent, on a toujours peur que le nouveau n’ait pas l’effet escompté. »

Le problème est que cette observance, de la part des maîtres, n’est pas toujours bien respectée. « Parfois, au bout de 2-3 mois, les maîtres ont tendance à arrêter le traitement. Simplifier le traitement en lui-même ainsi que sa prise facilite donc cette bonne observance nécessaire. »

Là aussi, ce qui se constate en médecine humaine en matière de maladies chroniques, est une problématique à laquelle nous sommes rencontrés également en santé animale.

Pour Yves Mori, « il y a bien un travail ‘’d’éducation’’ à faire envers les propriétaires mais aussi des vétérinaires. Ce n’est pas faire injure à ces derniers, car la cardiologie, dans ce cas précis, ne constitue pas leur cœur de métier. La cardiologie, hormis chez les spécialistes, représente environ 5% de leur activité. A l’identique de la santé humaine avec les cardiologues et les généralistes. »

 

« Nous croyons beaucoup au lien entre l’animal et l’homme. »

 

Si le but du laboratoire Ceva est bien de proposer des traitements innovants et performants, il est un autre aspect qui compte particulièrement : celui du lien qui relie l’homme à l’animal. Une volonté revendiquée de longue date : « Nous croyons beaucoup au lien entre l’animal et l’homme », insiste Yves Mori.

En toute logique, c’est finalement ce qui aura séduit Ceva afin de rejoindre le projet de la Fondation SantéVet Solidarité et d’en devenir partenaire.

Le but de la fondation SantéVet Solidarité est de venir en aide aux maîtres défavorisés financièrement afin qu’ils puissent faire face aux frais vétérinaires et soigner leurs animaux de compagnie.

On en revient à la notion de rapport entre l’homme et l’animal que Ceva défend. « C’est ce point qui nous a séduit dans la Fondation SantéVet Solidarité. Nous avons conscience du bienfait psychologique de la relation entre l’homme et son animal. Il y a malheureusement des personnes qui sont défavorisées. Il nous apparaît donc normal, dans une volonté citoyenne, que de pouvoir dispenser des soins aux animaux qui vivent auprès de ces personnes. »

 

« Les soins apportés aux animaux doivent être accessibles à tous. »

 

Et Yves Mori d’insister : « Le réconfort qu’apportent les animaux à ces propriétaires est important. Leurs animaux de compagnie sont comme une ‘’canne’’ pourrait-on dire, indispensable dans leur quotidien. C’est donc pour cela que Ceva s’est montré solidaire dans cette opération. Car les soins portés aux animaux doivent être accessibles à tout le monde, quel que soit le revenu des maîtres et leurs difficultés. »

Si le phénomène n’est pas récent mais sans doute accentué en période de crise, Yves Mori constate qu’aujourd’hui « malheureusement, de plus en plus de gens sont défavorisés. Le chien et le chat font désormais partie de la famille. Les maîtres sont prêts à sacrifier beaucoup de choses, mais en aucun cas la santé de leurs animaux. »

Cela explique clairement pourquoi le slogan phare de Ceva est : Ensemble, allons au-delà de la santé animale.

« C’est effectivement la signature de Ceva, qui traduit ainsi sa volonté de faire en sorte qu’en soignant les animaux, on prend soin des humains. La chaîne entre l’animal est l’homme ne se compose pas de deux entités différentes. Il y a bel et bien une continuité », conclut Yves Mori.

 

Ceva accompagne les vétérinaires et les maîtres

« Nos axes de recherche reposent entre autres sur la volonté d’offrir aux vétérinaires une offre de services la plus large possible », explique Yves Mori, directeur de la Division Animaux de Compagnie du laboratoire vétérinaire Ceva.

« L’aspect – accompagnement - est pour nous très important, au-delà de l’offre de médicaments. »

Ainsi, dans le domaine de la cardiologie, Ceva a-t-il créé depuis un certain nombre d’années une CardioAcademy. « Il s’agit de formations e-learning, qui permettent justement aux vétérinaires de monter en compétences avec l’appui de spécialistes », explique Yves Mori.

« Nous proposons également des programmes de formation à l’attention des ASV [auxiliaires spécialisés vétérinaires] sur Feliway, notamment. Car dans ce cas, hormis les troubles du comportement qui relèvent alors de l’intervention et de l’expertise du vétérinaire, nous ne sommes plus dans l’aspect maladie, mais dans la relation maître/animal. »

« Nous avons une réelle préoccupation à dépasser le cadre du médicament et à fournir des programmes thérapeutiques tant pour les vétérinaires que pour leurs propriétaires d’animaux. Car un médicament qui sera bien prescrit, contribuera à une réduction des coûts ainsi qu’à sa bonne efficacité et au bien-être animal », insiste encore Yves Mori.

Pour les propriétaires, cela s’est récemment traduit par la mise en ligne sur Internet du Blog des Chats Heureux.

Aujourd’hui, Ceva est passé en terme de chiffre d’affaires du 9e au 5e rang des laboratoires vétérinaires français. Le budget R&D (recherche et développement) est donc plus important.

Outre l’investissement dans le développement de nouveaux produits, c’est également sur d’autres axes que le laboratoire Ceva travaille à l’heure actuelle. Tant à destination des vétérinaires qu’à celle des maîtres de chiens et chats.

 

 

Pour en savoir plus

Visiter le site du laboratoire Ceva : ceva.com

Fondation SantéVet Solidarité 

 

SantéVet

Le spécialiste de l'assurance santé chien, chat et NAC

Photo : de gauche à droite : Yves Mori, directeur de la Division Animaux de Compagnie du laboratoire vétérinaire Ceva, Jérôme Salord, Pdg de SantéVet et du Dr Bénédicte Gay-Bataille, vétérinaire, présidente d'honneur de la Fondation SantéVet Solidarité