Vente chien et chat : certificat vétérinaire ou de santé

Pour assurer un chat ou un chien, un certificat vétérinaire ou de bonne santé est demandé. Il permet de faire le point sur l’état de l’animal. En toute logique, le vendeur ou le cédant - même à titre gratuit (particulier ou éleveur) - est obligé, selon la loi, de fournir un certificat vétérinaire pour le chien. Pour le chat, un certificat de bonne santé doit pour sa part être remis lors de la vente par un particulier. 

La loi du 20 juin 2008 a modifié la donne en matière de certificat vétérinaire et certificat de bonne santé lors de la cession d’un chien ou d’un chat. 

Ce document sera demandé lors de la souscription à une assurance santé animale. Il permettra en effet de déterminer si à ce moment-là le chien ou le chat n’est pas atteint par une tare génétique ou une maladie, voire s’il n’est pas blessé par accident. Cela remettrait en cause la prise en charge des pathologies dépendant de ces facteurs. Ces obligations sont encore loin d’être appliquées dans toutes les transactions, notamment lors de la vente ou de la cession par des particuliers. 

Un éleveur ou un particulier est désormais obligé de fournir un certificat vétérinaire lors de toute cession d’un chien que ce soit à titre onéreux ou gratuit. 


Ne pas confondre certificat vétérinaire et de bonne santé ! 


Le certificat vétérinaire pour lequel il n’y a aucun délai est différent du certificat de bonne santé, qui n’existe plus pour les chiens. Ce dernier concerne uniquement les chats vendus par des particuliers. Un délai de 5 jours est applicable pour ce certificat de bonne santé. 

Le certificat vétérinaire doit comporter certaines mentions obligatoires. En effet, doivent être précisés clairement quel est l’état de santé de l’animal, les dernières vaccinations qu’il a reçues, s’il appartient ou non à une catégorie telle que définie par la loi sur les chiens dits dangereux de janvier 99, le numéro de passeport. Pour les chiens de pure race, vous devrez fournir au vétérinaire un document qui atteste que les chiots sont de race, donc issus de parents de pure race (inscription provisoire au LOF, Livre des origines français). 

Éleveur ou particulier ? 

Qu’est-ce qui différencie, dans les textes de loi, un éleveur d’un particulier ? L’éleveur est celui qui soit détient soit vend au moins deux portées par an (L214-6 code rural). 

Attention, un éleveur peut toutefois « enregistrer » ses portées sous un autre nom, comme sous celui d’un membre de sa famille, par exemple. Le chiot n’aura pas dans ce cas d’affixe (le nom de l’élevage accolé à son propre nom). Mais il peut tout à fait être de pure race et enregistré au LOF. Cela n’enlèvera rien à la traçabilité de l’animal.

On peut, si tout le monde joue la transparence – et cela est rendu obligatoire par la loi -, reconnaître un éleveur d’un particulier dans une petite annonce, qu’elle soit diffusée dans un journal, un magazine voire sur Internet. 

Le vendeur a normalement expressément l’obligation de mentionner s’il est un « particulier » (article R 214-32-1). Cela a été mis en place pour une plus grande transparence afin que l’acquéreur sache à qui il a affaire. Les mentions "éleveur amateur" "éleveur familial " n’ont donc aucune valeur. Soit il  s’agit d’un éleveur (sous-entendu « éleveur professionnel »), soit il s’agit d’un particulier. De même, toute forme d’annonce doit préciser si le chiot ou le chaton proposé est de pure race ou de « type », c’est-à-dire ayant l’apparence de telle ou telle race. 

Acquérir un chiot ou un chaton demande donc que l’on consacre un peu de temps, ce qui est loin d’être le cas lors d’un achat coup de tête ou coup de cœur ! 



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