H’Iena -C'Senja du Reflet des Songes est une femelle de race doberman qui fait la fierté de Céline et de son foyer. Elle cumule les récompenses en expositions canines de beauté, fait preuve d’excellentes aptitudes en RCI, un sport canin qui allie plusieurs disciplines… Et est un chien de famille sociable, agréable et protecteur. Assurée chez SantéVet pour parer à tout problème de santé et faire face aux soins vétérinaires éventuels, H’Iena a tout pour être la digne représentante de la race que l’on surnomme… la Ferrari de l’espèce canine !
Exposition canine de beauté de Metz, novembre 2013. Sur le ring où sont jugés les dobermanns, H'Iena-C'Senja du Reflet des Songes se présente sous son meilleur profil.
Laisse tendue, Céline, sa maîtresse regarde avec attention, à l'extérieur du ring, Farid Kuliev, qui fait poser la chienne en statique (il est le propriétaire du père de la chienne), comme on le dit dans le jargon.
Le juge qui officie sur ce ring et qui est chargé de départager les dobermanns en ‘’concurrence’’ rend son verdict : Meilleure de race pour H’Iena. Une victoire de plus dans le brillant palmarès de cette jeune femelle dobermann âgée de 20 mois (voir encadré). « C’est encore une jeune fille ! », s’amuse sa maîtresse qui n’est pas peu fière.
Du Rhodesian au doberman
Céline est aussi la propriétaire de Essani Dancer Out of Africa, un Rodhesian ridgeback. Une race assez confidentielle en France avec 216 naissances en 2012.
C'est en cherchant un club d'éducation canine pour ce dernier qu’elle est tombé sur le Club d'Education Canine de Moisenay, près de Melun. « Ce club est spécialisé notamment dans les dobermanns et les boxers, et j'ai pu voir de magnifiques dobermanns en action », se souvient-elle. « L'envie d'un deuxième chien était très présente, et je souhaitais pouvoir élargir les possibilités de travail. Je me suis donc orientée vers le dobermann par coup de foudre ! »
C’est ainsi que H’Iena issu de l’élevage dont elle porte l’affixe (élevage du Reflet des Songes) est arrivée dans le foyer de Céline... rejoignant Essani, le Rodhesian ridgeback.
« C'Senja vient du nom de sa maman », commente Céline pour expliquer le choix du nom de sa dobermann. « Et H'Iena vient de la ville allemande, Iena, avec le H en plus car elle est née l'année des H. Mon mari a étudié en Allemagne et est très proche de ce pays, lui laisser choisir le nom me permettait d'avoir mon dobermann ! » Ce que femme veut… comme dit l’adage !
Le fait de présenter sa H’Iena en expositions de beauté canine n’est pas dû au hasard : « J'ai travaillé pendant mon adolescence dans un élevage canin, et j'avais approché le monde des expositions. Quand j'ai eu mon Rodhesian, nous avons commencé à faire quelques concours. Lui n'aimait pas vraiment ça. Quand nous avons décidé avec mon mari de prendre un dobermann, je me suis attachée à trouver le chien qui correspondait à mon coup de foudre, et je me suis tournée vers l'élevage du Reflet des Songes, dont était originaire les chiens que j'avais vu travaillé à Moisenay. »
Une chienne doberman née d’un mariage exceptionnel
Et de pousuivre : « De plus lors d'une exposition à Rouen, j'ai vu Pride Of Russia Kaspij, son papa, et le coup de foudre a été plus que confirmé. J'ai eu l'immense chance que Valérie Chauris, l'éleveuse du Reflet des Songes, fasse une portée entre C'Senja-V'Ummanaq du Reflet des Songes, Championne de France 2009 et Pride Of Russia Kaspij, qui a depuis été sacré IDC Sieger en 2012, c'est-à-dire Champion du Club de Race Internationale. Pour simplifier, l'équivalent de Champion du Monde. Un mariage exceptionnel ou je savais que j'aurais tout, beauté, capacité au travail et comportement en famille ! »
Une travailleuse ‘’acharnée’’ aussi
H’iena ne se contente pas de ‘’faire la belle’’ en expositions canines. C’est aussi un chien de travail présentant d’excellentes prédispositions. A ses côtés, Céline pratique en effet le RCI (Règlement Concours Internationale), un sport qui mêle plusieurs disciplines.
« Elle adore ! Et moi aussi ! », assure Céline. « Elle a des aptitudes naturelles, comme beaucoup de dobermanns, en obéissance et en défense du maître, mais aussi en pistage. Le RCI allie ces trois disciplines. Je trouve que cette activité est très complète et permet de vivre des choses différentes. Le RCI nécessite que le chien soit joyeux, et très à l'écoute de son maître. C'est donc une discipline que l'on travaille beaucoup par le jeu et la récompense. Un vrai plaisir pour elle et moi. Ce qu'elle préfère, c'est sans conteste le mordant. Elle est très combative et adore la manche. Mais une fois la séance terminée, elle fait des câlins et des léchouilles à l'Homme d'Attaque ! »
A la maison H’Iena apprécie son confort et participe à la vie du foyer. Comme tout chien issu de bonnes souches, correctement socialisé et éduqué, et malgré les apparences car le doberman est tout de même un chien dissuasif et bon gardien, H’Iena est stable, sociable et très équilibrée.
Le copain et confident des enfants
« H'Iena est une chienne exceptionnelle ! », confirme sa maîtresse. Ses trois enfants de de 11, 6 et 3 ans, ne diront d’ailleurs pas le contraire : « Elle les adore et est très maternelle avec mes filles, leur faisant des câlins et adorant jouer « à chat » avec ma petite dernière. Elle est assez dominante avec les autres chiens, mais jamais agressive. Elle est extrêmement attentive au bien-être des membres de la famille, et si l'un de nous a un coup de spleen, elle sera la première à venir câliner pour remonter le moral ! »
« Elle est également très protectrice avec nous, et m'a déjà défendu lors d'une agression », se souvient Céline. « Un soir en promenade, il faisait nuit, un homme a voulu me voler mon téléphone portable. Elle était en liberté, il ne l'avait donc pas vu dans le noir. Elle avait tout juste un an et pourtant, sans se poser de question, elle s'est interposée, et s'est mise devant moi en aboyant. Elle n'a pas fait preuve d’agressivité, juste me protéger et impressionner par ses aboiements. Depuis je me balade avec elle en toute sécurité. »
Un chien de garde sur qui compter
« Vigilante et attentive, le moindre bruit suspect ou sonnette à la porte la met en éveil », poursuit Céline. Une attitude qu’elle a pu constater sur tous les dobermanns qu’elle côtoie. « En ce qui concerne H'Iena, elle est très sure d'elle, alors elle le fait en toute tranquillité. Un simple regard permet de mettre de la distance. Et elle a déjà évité un cambriolage chez nous, mais aussi chez les voisins en se mettant à aboyer en pleine nuit en voyant de notre salon des personnes s'introduire dans le jardin mitoyen. »
C’est certainement tout cela qui vaut au doberman l’appellation « Ferrari des races canines ». Une comparaison qui convient tout à fait à Céline. « Ferrari, sans conteste Oui ! Je suis une passionnée de chiens depuis de nombreuses années. Mais je ne trouve dans aucune race - même si mon Rodhesian est tout aussi exceptionnel - autant d'intelligence, d'élégance, de douceur, de pugnacité, d'amour, de force, de combativité… Je suis totalement conquise », insiste-t-elle.
A ceux qui seraient à leur tour attirés par la race, Céline conseille de « ne pas se précipiter en prenant le premier chiot venu. S'intéresser à la race, poser des questions, aller à la rencontre des éleveurs et des propriétaires… se renseigner sur les parents potentiels, leur caractère. Et surtout : allez en éducation dès le plus jeune âge, en école du chiot. Il est important de les socialiser. Et de s'éduquer autant que son chien ! », conclut-elle.
Des récompenses et… des bébés en projet
H’Iena, à 20 mois, dispose déjà d’un très beau palmarès en expositions de beauté canine. Parmi les récompenses obtenues – et elles sont nombreuses -, on peut citer, par exemple, en classe Intermédiaire : Première Excellent(CAC- CACIB) de l’exposition Internationale de Poitiers (20/10/2013) ; cinquième Excellent à l’IDC Sieger Show 2013, (Roumanie) ; troisième Excellent, Young Class, Luxembourg Trophy Show (14/07/2013) ; première Excellent, Young Class Femelle noir et feu à la Régionale d'élevage de St-Dizier (mai 2013), deuxième à celle de Marcq-en-Baroeuil (avril 2013), et première à celle de Moisenay (mars 2013). Et ce n’est qu’un début !
« Maintenant qu'elle est Championne de France de Beauté, nous visons le titre de DCF Siegerin, qui est le titre de Champion du Dobermann Club de France », explique Céline, sa maîtresse. « Il est assez difficile à obtenir, car il nécessite de faire beaucoup d'expositions mais elle aime ça et moi aussi ! Nous retournerons aussi l'année prochaine à l'IDC Sieger Show, le Championnat du Monde, car elle a finit cinquième de sa classe d'âge cette année, et le podium comporte 4 places... trop rageant pour ne pas le retenter ! Nous allons aussi aller à l'étranger et notamment en Italie pour quelques grands shows important et pour essayer d'obtenir le titre de Champion International de Beauté et de Travail, qui nécessite 5 CACIB et le RCI 1 (qui comporte trois niveaux).
En travail, pour l'année prochaine, Céline vise le certificat RCI et le RCI1, « peut être plus si on y arrive ! Le rêve serait d'aller au niveau le plus haut, en 3, elle en a les capacités ; sa conductrice – moi ! - je ne sais pas ! »
Enfin, pour 2015... des bébés ! « Je rêve de perpétuer ce bonheur que je vis avec elle à travers des petits d'elle, même si je sais que ce je vis en ce moment de partage de complicité et d'amour est unique. H'Iena c'est LE chien d'une vie ! »
Coupe d’oreilles : le nouveau « look » du doberman
Avec l’interdiction de la coupe d’oreilles imposée par la ratification par la France de la Convention sur la protection animale (comme toute opération de convenance), le dobermann – comme toutes races chez lesquelles il était de coutume d’essoriller – a changé d’aspect. Sous pour autant en perdre son âme !
L'expression est plus douce. Cela a eu pour conséquence une baisse des effectifs pour certaines races concernées par l’interdiction de l’octectomie. Puis, avec le temps, on a fini par s’y habituer.
Céline n’a pas de regret pour sa part : « Je suis tombée amoureuse du dobermann après l'interdiction, et d'ailleurs son père est tout naturel, il a également la queue longue », explique-t-elle. Pour moi, mais je sais que je dois être une des rares à le penser, je le préfère naturel », assure-t-elle.
« Cela a effectivement changé son look, et je peux comprendre les personnes qui le regrettent. Mais avec les oreilles et la queue coupées ou non, son caractère reste le même. Pour moi leur couper les oreilles n'est pas utile alors à quoi bon ? L'International Dobermann Club a voté lors du dernier IDC Sieger Show en Roumanie en septembre dernier le changement du standard et l'interdiction de la coupe de la queue. Cela doit encore être acté par la Fédération Cynophile Internationale [FCI, Ndlr], mais pour moi cela va dans le bon sens. Il est inutile de procéder à ses ablations. Cela ne changera pas qu'il soit un bon ou un mauvais chien de beauté, de travail ou de famille. »
H’Iena : un doberman assuré chez SantéVet
H’Iena, la chienne doberman de Céline, est assurée chez SantéVet, spécialiste de l'assurance santé animale.
« H'Iena a à mes yeux bien plus de valeur que sa valeur marchande », explique sa maîtresse. « Je veux pouvoir l'emmener chez le vétérinaire et faire les soins nécessaires sans me poser de questions pécuniaires. J'ai fait un rapide comparatif, et plusieurs amis à moi avait fait appel à SantéVet et en était satisfaits ! Dont acte ! »
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Photos : C. R. / Exposition de Metz : Frédéric Lhonoré