La maison est un lieu à haut risque. Comme on le fait vis-à-vis des enfants, il convient de sécuriser les pièces afin d’éviter blessures, intoxications, etc. Les accidents domestiques représentent une part importante des motifs de consultations vétérinaires.
La cuisine est le premier lieu à sécuriser. On y trouve des objets blessants (attention de ne pas laisser ouvert le lave-vaisselle avec les couteaux placés à la verticale, pointe en haut).
Les risques de brûlure avec les plaques chauffantes (notamment chez les chats qui peuvent sauter sur le plan de travail) sont aussi à redouter.
Tout comme les risques d’intoxication. Non seulement avec les produits ménagers que l’on stocke bien souvent dans la cuisine, mais aussi les aliments dangereux pour les chiens et les chats.
Certains animaux rivalisent d’ingéniosité et parviennent dans certains cas à ouvrir les portes de placards, notamment ceux à leur portée.
Eviter les tentations
De même, dans la maison en général, il faudra veiller à ne pas laisser en évidence certaines choses. Ce peut-être les fils électriques, tentant pour le chiot ou le chaton.
Autre exemple : une plaque de chocolat posée sur une table basse peut être facilement accessible, d’autant que le flair des animaux domestiques leur permet de repérer facilement la présence d’une telle bonne chose à chaparder !
Le chocolat fait partie des aliments très dangereux. Suivant la taille de l’animal et la quantité ingérée, cela peut être mortel et constitue une véritable urgence vétérinaire.
En cas d’ingestion d’un produit ou aliment toxique (même d’une plante) et si cela est possible, il faut apporter au vétérinaire les éléments trouvés : emballage, étiquette, échantillon, etc. enfin tout ce qui pourra l’aider à peaufiner son diagnostic et mettre en place rapidement le traitement adapté.
Il faut aussi veiller à sécuriser fenêtres et balcon avec la mise en place de protections. Cela concerne en premier lieu les chats. Nombreuses sont les chutes à déplorer et contrairement à une idée reçue, un chat ne retombe pas toujours sur ses pattes.
Le paradoxe des chutes réside dans le fait que si le chat tombe de haut, il peut avoir le temps de se « retourner » et de retomber sur ses pattes, contrairement à une chute d’une petite hauteur. Il peut donc se faire beaucoup plus mal en tombant de moins haut.
Mais dans un cas comme dans l’autre, rien n’assure la réception. Lors d’une défenestration, sa tête peut frapper le sol ou bien frapper des objets lors de sa chute (rebord de fenêtre, séchoir à linge, parabole).
Attention aux chutes
La chute d’une fenêtre ou d’un balcon serait l’une des principales causes d’accidents domestiques, principalement avec l’arrivée des beaux jours où les maîtres commencent à « rouvrir » la maison.
Les conséquences d’une chute sont plus ou moins lourdes. Elles vont des traumatismes (fractures de membres postérieurs ou antérieurs, du nez, de la mâchoire, des dents) à des lésions crâniennes en passant par des lésions internes : éclatement de la rate, de la vessie, du foie.
Ces dernières ne sont pas toujours perceptibles de suite. C’est pourquoi une chute représente une urgence vétérinaire.
Les interventions chirurgicales peuvent être plus ou moins lourdes et le chat peut en garder des séquelles toute sa vie.Santévet propose dans sa formule Cat Indoor, pour les chats d'intérieur, le remboursement des frais vétérinaires en cas de chute d'une fenêtre ou d'un balcon.
Parmi les dangers, il faudrait aussi évoquer, le cas échéant, le garage où là aussi sont stocker produits toxiques et objets pouvant blesser un animal. C’est souvent là que l’on place l’antigel, un produit toxique pour les chiens et chats, qui sont attirés par son goût sucré très appètent.
Si les accidents sont pris en compte par une bonne assurance santé animale chien et chat et leurs conséquences remboursées en fonction de la formule choisie par le maître, mieux vaut comme le dit l’adage… prévenir que guérir !
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