Chat de race : mode d’emploi

Il existe à travers le monde d’autres livres d’origines que le nôtre, celui du Loof : Livre officiel des origines félines. Tous ne reconnaissent pas les mêmes races de chats et tous n’appliquent pas exactement le même standard à chaque race. Cela porte sur des caractéristiques physiques plus que sur le comportement du chat qui lui ne peut changer d’un pays à l’autre

Ces critères physiques établis et consignés dans les standards de race (voir encadré) servent de base lors des jugements dans les expositions félines. 

Le Loof est, en France,  la « fédération » ayant pour mission de gérer toutes les races de chats reconnues par son livre dont il assure la tenue.

Mais sa mission ne s’arrête pas là puisque le Loof est responsable aussi bien de l’émission des pedigrees des chats de races nés en France que de la gestion des différents standards, la formation des juges, le contrôle des expositions félines et la validation des titres pour leur homologation. 

Le Loof a également une mission de promotion des chats de race afin de les faire connaître et de venir en aide aux futurs maîtres pas toujours très au fait des lois et pour qui les « papiers du chat » ne veulent pas toujours dire grand-chose. 

Ainsi, le Loof a édité un livret d'accueil du chaton à destination de ces nouveaux maîtres. Huit pages de « conseils de base à respecter lors de l’introduction du chaton dans sa nouvelle maison. Il permet également une mise en avant des qualités comportementales et sanitaires du chat de race. 



17 000 pedigrees par an



Chaque année, près de 6 000 éleveurs formulent des demandes auprès du Loof afin d’obtenir le pedigree de leur chat. On estime en moyenne à 17 000 le nombre de pedigrees édités annuellement.

Sans ce document, un chat ne peut être appelé de race, de pure race. Même s’il en a l’apparence, il sera qualifié « de type » ou « de genre ». C’est donc grâce au travail des éleveurs qui sont avant tout des sélectionneurs que les races de chats peuvent perdurer. Ils préservent leurs caractéristiques morphologiques et comportementales. 

Au-delà du respect du standard, ils effectuent également tout un travail de pré-socialisation que le maître devra poursuivre à l’acquisition de son chaton. Ces professionnels et amateurs passionnés sont donc les garants de la pérennité des races félines en assurant des descendances à leur lice ou leur étalon composées de chatons sains et bien dans leur tête. 

Qu’est-ce qu’un standard ?

Au-delà de la classification des chats selon la nature de leur poil et leur morphologie, c’est le standard qui fait référence. 

Ce texte est la description détaillée du chat idéal, parfait, même si l’on sait qu’un sujet répondant à 100 % à tous les points d’un standard n’existe pas. 

Il y a en a tout de même qui s’en approchent et c’est en cela qu’ils se distinguent notamment des autres en expositions félines. 

Le standard d’une race liste également les défauts entraînant des pénalités ou la disqualification lors des jugements en exposition de beauté. 

Une échelle de points est également établie, variant d’une race à l’autre et qui permet de noter la robe et sa couleur, la texture du poil, la forme du corps ou bien encore de la tête. 

Chaque association féline à travers le monde a sa propre échelle de points. Enfin, un standard de race peut être appelé à être modifié dans le temps avec l’évolution de la race en question afin de répondre au travail de sélection des éleveurs. 

Même sans vouloir acquérir un chat pour en faire un animal de concours, le standard permet au futur acquéreur d’affiner son choix et d’éviter ainsi de commettre certaines erreurs lors de l’achat. 



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Photo : 123RF