SantéVet répond toujours chaque mois à vos questions

Question #1 -  Mon chien mange ses crottes. Cela m’exaspère, d’autant qu’il est du genre à vouloir me faire des léchouilles ! Que faut-il faire ?

Cela s’appelle la coprophagie et plusieurs causes peuvent en être à l’origine. On évoque tout « simplement » la faim, un trouble du comportement, une mauvaise digestion et absorption des aliments (troubles digestifs dus à une maladie comme une gastrite chronique), voire par… plaisir du goût ! Il est essentiel d’en déterminer la cause et de la chercher avec l’aide de votre vétérinaire.

La première chose à faire si cela vous est possible est de ramasser au fur et à mesures les selles de votre chien une fois qu’il a fait ses besoins.

Chien_qui_mange_ses_crottes_coprophagie

Il existe par ailleurs un produit que pourra vous recommander votre vétérinaire qui modifie le gout des selles, les rendant ainsi moins appétentes pour votre compagnon.

La piste des parasites internes est également à explorer afin de faire le point. Il est essentiel de vermifuger selon les recommandations du professionnel de la santé animal votre chien régulièrement.

Votre vétérinaire pourra également vous conseiller de changer l’alimentation de votre compagnon oud'ajouter  un complément alimentaire naturel spécialement destiné à traiter ce problème, ce qui peut le résoudre. Il vous sera possible si vous disposez d’une assurance santé animale pour votre chien de financer votre achat à l’aide du forfait prévention. Toutes les formules d’assurance pour chien de SantéVet le proposent.

Il s’agit d’une somme que vous pouvez utiliser pour l’achat de produits de soin et/ou d’entretien à votre guise et qui est renouvelée chaque année.

Question #2 -  Mon chat vomit des boules de poils. Que puis-je faire ?  

Votre chat se lèche très souvent. Quoi de plus normal, il met comme ses congénères un point d’honneur à faire sa toilette. Le chat se lèche également pour réguler sa température corporelle. Enfin, il peut lorsqu’il est anxieux se lécher de manière excessive. Cela relève dans ce dernier cas d’un trouble du comportement dont il faudra parler à votre vétérinaire afin d’en déterminer la cause pour l’éliminer. Cela peut passer par la nécessité d’avoir recours à des médicaments.

Chat_boules_de_poils_vomissements

Avec le léchage, le problème est qu’à force il ingurgite des poils et les régurgitent sous forme de boules que l’on nomme également « trichobézoards » qui s’accumulent dans le système digestif. Il faut surveiller ces vomissements et vous avez raison de poser la question.

Ces boules de poils qui parfois prennent la forme de « tubes » peuvent être responsables de constipation voire d’une occlusion intestinale, ce qui constitue une urgence vétérinaire que prend en charge l’assurance santé pour chat.

Que faire pour améliorer le confort digestif de votre chat et faire face aux vomissements ? Tout d’abord bien brosser votre compagnon. Un entretien dont le rythme devra être augmenté en période de mue, c’est-à-dire à l’automne et au printemps.

Ensuite, du point de vue alimentation celle-ci peut jouer un rôle. Riche en fibres, elle permettra d’améliorer le transit intestinal de votre compagnon. Ne donnez pas de beurre  ou encore n’importe quelle huile ; celle végétale est inefficace et d’autres peuvent créer un déséquilibre alimentaire et être néfastes pour sa santé.

Parlez de ce problème à votre vétérinaire. Des produits spécifiques adaptés existent qu’il pourra vous conseiller. 

Question #3 -  Nous avons un lapin et envisageons d’acquérir un cobaye. Est-ce un bon choix  ? 

Oui. A priori il ne devrait pas y avoir de difficulté, car le cobaye est un animal qui vit de la même manière que le lapin, en ce sens qu’il a les mêmes rythme. Ce qui est différent par exemple entre un lapin et un hamster.

De plus, lapin et cobaye ont besoin d’un même espace donc une taille de cage bien entendu adaptée permettra leur cohabitation.

cohabitation_lapin_autre_animal

Attention toutefois : les présentations devront être faites dans les normes. Tout d’abord pour une question sanitaire ; le risque de transmission de maladie du nouvel arrivant vers le premier existe. Un contrôle afin de faire le point et un bilan de santé chez votre vétérinaire est recommandé.

Les deux animaux seront dans un premier temps placés dans des cages séparées et éloignées ; elles seront rapprochées l’une de l’autre au fur et à mesure, ce qui permettra au lapin et au hamster de faire connaissance en toute sécurité.

Très vite, connaissant votre lapin, vous verrez ses réactions ainsi que celles du nouvel arrivant. Il peut y avoir comme de l’indifférence ou bien au contraire quelques moments de… « tension ». Il n’y a pas de règle toute établie. Vous le remarquerez très vite. Ce sera à vous de juger tout en effectuant une surveillance. Mais en général, ces deux animaux présentant à l’état sauvage des affinités, la cohabitation devrait bien se passer.

 

SantéVet 

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