Reproduction féline : une association suisse veut une loi



Un article paru dans le quotidien Le Matin et repris sur le site Internet de La Tribune de Genève indique qu’une association de protection animale suisse spécialement consacrée aux félins, l'Association SOS Chats, souhaite par la voix de sa présidente faire adopter une loi parlementaire. Celle-ci aurait pour but d’empêcher les chats de se reproduire en dehors de tout de système de contrôle. 

Pour cela, l’association a lancé une pétition, et espère recueillir au moins 40 000 voix. 

Cette loi constituerait selon l’association le moyen de lutter en premier lieu contre les abandons et la prolifération des chats errants. 

Cette initiative s’inspire en fait de ce qui existe déjà en Belgique. En effet, en juin dernier, le Conseil des ministres de ce pays a approuvé un projet d'arrêté royal prônant la stérilisation des chats domestiques. Un projet qui doit se concrétiser en plusieurs phases.

Là-bas, la population féline augmente en moyenne chaque année de 6 %, indique l’article. « Cette hausse entraîne une surpopulation dans les refuges ainsi qu'une prolifération de chats errants, deux facteurs qui augmentent le risque de propagation de maladies contagieuses - la leucose aussi appelé le Sida du chat, le coryza, la péritonite infectieuse féline ainsi que des zoonoses telles que la toxoplasmose, la teigne et la rage. »

A noter qu’un système de contrôle similaire des naissances de chats existe également dans plusieurs communes allemandes.


Faut-il légiférer pour rendre la castration et la stérilisation obligatoires ?


Nathalie Rochat, porte-parole de l'Office vétérinaire fédéral (OVF), estime pour sa part dans Le Matin que la situation actuelle en Suisse est satisfaisante : « Selon l'ordonnance sur la protection des animaux, le détenteur d'animaux doit prendre les mesures afin d'empêcher une reproduction excessive. La castration et la stérilisation des chats sont des moyens pour atteindre cet objectif, mais il serait disproportionné de les rendre obligatoires », a-t-elle précisé.

Sources : Le Matin – La Tribune de Genève


Les abandons de chats en France

En France, les abandons de chats sont plus élevés que ceux de chiens. Selon les chiffres de la SPA (Société Protectrice des Animaux), ils s’établissent respectivement à 60,6 et 39,4 %.

A cela une explication simple : les chats se reproduisent beaucoup plus vite que les chiens. 

Dans l’Hexagone, il existe aussi des associations qui aimeraient, pour le bien-être des chats, que le contrôle des naissances soit effectifs. 

Déjà, plus de 500 associations ont été créées dans 95 départements français afin de limiter le nombre de chats errants et de soulager leurs souffrances.

Une pétition pour « une France responsable de ses chats » est notamment en ligne. 

 



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