Etudiants vétérinaires de Liège : la saturation

Des professeurs et des étudiants de la faculté de médecine vétérinaire de l’Ulg ont manifesté le 29 mai dernier à Liège. Ils estiment être trop nombreux dans les auditoires et réclament à ce que leur nombre soit limité.

Des professeurs et des étudiants de la faculté de médecine vétérinaire de l’Ulg ont manifesté le 29 mai dernier à Liège. Ils estiment être trop nombreux dans les auditoires et réclament à ce que leur nombre soit limité.

Quelque 900 élèves et professeurs de la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Liège s’étaient donnés rendez-vous au centre ville de Liège le 29 mai dernier afin de manifester.

Leur revendication : une limitation des places, car ils s’estiment trop nombreux dans les auditoires. Ce qui pour eux risque de mener à une saturation du marché. Et nuit par ailleurs à la qualité de leur formation. Une sonnette d’alarme que tirent également les professeurs.

« On se retrouve à dix sur un chien à devoir faire un examen général. Pour les animaux, plus il y a de personnes, plus ils sont stressés. Donc on fait mal nos examens et on apprend mal », expliquait un étudiait lors d’un reportage réalisé pour RTL Info. « Nous diplômons quatre à cinq fois plus de vétérinaires que notre marché local n’en nécessite », exprimait pour sa part Marc Balligand, président du développement des sciences cliniques de l’ULG.

Les trois années de master, pour devenir vétérinaire, passe par la réussite au préalable de trois années dans les facultés de Liège, Bruxelles, Louvain-la-Neuve ou Namur. Elèves et professeurs réclament aux recteurs des universités de s’organiser pour mettre en place un système efficace. Un appel lancé également à Jean-Claude Marcourt, ministre de l'Enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles, afin de limiter le nombre d'inscriptions dès les candidatures.

 

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Photo : capture RTL Info