Dirofilariose du chat : une maladie à prendre au sérieux

La dirofilariose est une maladie grave au pronostic sombre. Contrairement à la leishmaniose qui ne concerne que les chiens, elle peut également toucher les chats. 


La dirofilariose  est aussi appelée « le ver du cœur », car elle est provoquée par un ver inoculé par des moustiques femelles issus d’une trentaine d’espèces différentes : le Dirofilaria immitis. Ce dernier peut mesurer de 15 à 40 cm de long pour 5 mm de large pour la femelle. Un chien ou un chat atteint peut en héberger quelque 300 !

Le cœur est le lieu où se logent les vers adultes, mais aussi dans les artères pulmonaires. Les petits vers se trouvent pour leur part dans les vaisseaux sanguins. Ces vers peuvent survivre de nombreuses années dans le corps de l’animal hôte. 

Les vers adultes se logent dans le cœur et les artères pulmonaires. Ils peuvent y vivre plusieurs années et se reproduire. Les petits, appelés microfilaires vivent, eux, dans les vaisseaux sanguins.

Seule une piqûre de moustique est responsable de cette maladie qui n’est de ce fait pas transmissible par contacts entre animaux. Par contre, un animal peut contracter la maladie plusieurs fois. 


Des symptômes longs à se manifester


La larve mettant plusieurs mois à se développer, les premiers symptômes sont tardifs. Ils s’expriment par une toux, un état apathique, des essoufflements au moindre effort… Et cela peut entrainer la mort de l’animal. 

Le vétérinaire pourra établir son diagnostic après une prise de sang révélant la présence de vers adultes et de microfilaires (petits vers). Il pourra également remarquer une insuffisance cardiaque dans certains cas avec ballonnement de l’abdomen. Tous ces examens peuvent être complétés par des radiographies ou échographies afin d’évaluer quels organes sont atteints. 

Des traitements existent. Ils doivent s’accompagner d’un indispensable repos de deux mois environ au cours du quel le moindre signe anormal doit mener le maître à consulter. 

Il n’existe pas de vaccin contre cette maladie. La prévention consiste en l’utilisation d’un répulsif que votre vétérinaire pourra vous conseiller, principalement si vous résidez ou vous vous rendez dans le bassin méditerranéen. L’utilisation de certaines pipettes antiparasitaires disponibles chez le vétérinaire peut constituer également une bonne prévention. 

Les balades nocturnes le long des endroits humides comme les marais sont à éviter tant que possible. 
 

A savoir

Il existe également une autre forme de dirofilariose, sous cutanée celle-ci. 

Dirofilaria nochtiella repens
en est le « responsable ». Chez le chien les symptômes peuvent être flagrants (lésions cutanées, alopécie…) alors que chez le chat ils peuvent passer totalement inaperçus.




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