Chute de poil chez le chien : quand faut-il s’inquiéter ?

En dehors des deux périodes de mue annuelles, au printemps et à l’automne, une chute de poil excessive peut être le signe d’une maladie ou d’un trouble du comportement. Une visite vétérinaire s’impose, qui sera prise en charge et remboursée par l’assurance santé animale. 

La chute des poils est régulière chez le chien (tout comme chez le chat). C’est un cycle normal où les poils poussent, meurent et puis tombent. 

Dans certains cas, et ce tout à fait normalement, le poil peut tomber en plus grande quantité. 

C’est le cas en périodes de mue. Celles-ci s’observent deux fois par an, à l’automne et au printemps. Le phénomène de la chute de poil peut aussi être influencé par le mode de chauffage de la maison. Ou bien encore par l’état physiologique, comme cela est le cas chez les chiennes gestantes ou lors de la mise bas. 

Chute de poils : le signe d’un problème de santé

Au-delà de la « qualité » du poil qui est le reflet de l’état de santé de l’animal, une chute anormale et/ou excessive peut être le signe d’un problème… de santé ou de trouble du comportement. 

Des chutes inhabituelles de poil peuvent être la conséquence d’une mauvaise alimentation. 

Si la chute de poil s’accompagne d’autres symptômes (apparition de plaques, démangeaisons, lésions cutanées), il faut consulter le vétérinaire. 

De nombreuses maladies peuvent entraîner une perte de poils, accompagnée ou non d’autres symptômes, comme les allergies notamment (allergie alimentaire, réactions aux piqûres de puces, à un médicament, etc.). 

Un problème de comportement peut entraîner une chute de poils

Mais cela peut aussi être révélateur dans d’autres cas d’un trouble du comportement. Il y a alors généralement perte de poil suite à un grattage ou un léchage excessif. 

Le vétérinaire posera son diagnostic en ayant parfois recours à des examens (prélèvement cutané), déterminera la cause et mettra en place le traitement approprié, qui sera pris en charge par l’assurance animaux (mutuelle chien et mutuelle chat). 

Fréquence des brossages : un rythme qui dépend des races

Chaque race et type de chiens se caractérisent entre autres par la nature de leur poil (avec ou sans présence de sous-poil), et par la longueur de celui-ci (ras, mi-long, long)

Le brossage permet d’éliminer les poils morts, mais aussi toutes les impuretés qui peuvent se loger dans la robe. Et cela permet également d’éviter la formation de nœuds et de bourres. 

En fonction de la nature du poil, le rythme du brossage sera donc plus ou moins fréquent et dans tous les cas accentué en période de mue (automne et printemps). Il faut également que le brossage soit effectué avant de laver son chien afin d'éviter que les poils ne forment des noeuds. 

Chez certaines races au poil fourni, il faudra veiller à bien inspecter le chien et de surveiller quelques endroits où les noueds peuvent se former plus facilement (derrière les oreilles, les cuisses, etc.). 

A noter que quelques races de chiens - peu nombreuses - présentent la particularité de ne pas perdre leur poil. C’est le cas, par exemple, du caniche. Mais chez ces chiens aussi, une inspection régulière est recommandée afin de s’assurer de l’absence de plaies, affection, parasites, etc. 

Plus tôt un chien est habité à être manipulé et notamment brossé et/ou peigné, plus facile sera la tâche pour le maître par la sute. 

Le brossage est enfin un moment qui peut être celui d’une grande complicité entre le maître et son chien. 



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Photo : 123rf