Chien malade, chat malade : quel comportement adopter ?

Abattement, manque d’appétit, d’entrain, gémissements, avec ou sans fièvre… votre chien ou votre chat n’est pas dans son assiette. La consultation chez le vétérinaire s’impose. Avant et après celle-ci, quel comportement adopter ? 

On se rend rapidement compte, lorsque l’on connaît bien son compagnon, le jour où il y a quelque chose qui ne va pas. Le jour où, de toute évidence, il n’est pas comme d’habitude, pas dans son assiette. 

Un comportement inhabituel doit inciter le maître à chercher la cause afin de décrypter ce qui est peut être de la part de l’animal un message qu’il cherche à lui faire passer. 

Ce n’est pas toujours facile, chez un chien ou un chat, de connaître la nature du mal qu’il ressent, sauf bien entendu lorsqu’il est atteint physiquement au point de boiter, par exemple ou bien s’il se met vraiment à geindre. Mais certaines maladies n’entraînent pas systématiquement des symptômes visibles.


Température : le bon indice
 

La première des choses à faire est de prendre la température de son chien. Pas facile ! Il suffit de regarder le vétérinaire faire lors des visites de routine où il procède à une auscultation et à la limite lui demander comment faire les gestes de manières sûres. 

Chez le chien, la température normale se situe entre 38,5° et 39° ; au-delà (en dessous ou au dessous) de ces moyennes, on peut se dire qu’il y a quelque chose d’anormal. Chez le chat, la normale s’établit entre 38 et 38,5°. 

Apprendre au chien ou au chat dès son plus jeune âge à être manipulé de toute part (mais en douceur tout de même !) permet par la suite de faire face plus facilement à ce genre de situation. 

Le maître est davantage en confiance, tout comme l’animal, et les risques de le blesser ou de lui faire mal sont atténués. Un chien ou un chat qui souffre peut avoir parfois de vives réactions, bien que cela ne soit pas dans sa nature en temps ordinaire. 

L’attitude du maître compte également beaucoup, car le chien et le chats sont tout à fait capables de ressentir certaines émotions comme un stress ou une inquiétude. 

Cela est d’autant plus perceptible chez eux que le maître adopte alors un ton ou un comportement inhabituel, ce que perçoit bien l’animal. Il faut donc rester « zen » et ne pas s’affoler ou le plaindre à l’excès. 

Face à la maladie, votre comportement envers lui jouera dans un rôle non négligeable dans son rétablissement. Il faudra à la fois l’entourer d’amour et de douceur, tout en étant comme à l’accoutumée.

Le prendre trop en pitié risquerait de provoquer l’effet inverse de celui recherché. Certains animaux savent en jouer quelque peu ! Le traitement et/ou les soins seront prodigués régulièrement, toujours en félicitant l’animal pour sa bonne coopération et l’on veillera à ce qu’il soit au calme. 

Une fois remis sur pied, en fonction de la maladie, le maître devra aussi veiller à ce que son compagnon ne fasse pas d’excès ; ce peut être certains efforts qui ne sont pas indiqués, par exemple. Le vétérinaire, dans tous les cas, vous donnera toutes les consignes à suivre. 

 

A retenir

Les signes évocateurs d’un mal-être chez le chien ou le chat sont nombreux et variés.

Parmi les plus significatifs, citons : le manque d’appétit, l’agitement ou au contraire l’abattement, l’halètement, le manque d’entrain, la malpropreté soudaine, la toux, une grande soif, la diarrhée, les vomissements, une boiterie… tous ces signes doivent inciter le maître à consulter le vétérinaire.

 


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